La Gazette

des Comores

Agriculture Les acteurs du monde agricole se mobilisent pour les piliers stratégiques du PNIA

Agriculture Les acteurs du monde agricole se mobilisent pour les piliers stratégiques du PNIA © : HZK-LGDC

Suite à la série d’ateliers de consultation des acteurs des iles respectivement des acteurs de l’Union des Comores, un atelier national de validation technique s’est tenu hier, organisée conjointement par le Gouvernement, la Banque Mondiale, la FAO et le FIDA à travers le Projet PREFER, dans le cadre du processus d’élaboration de son premier plan national d’investissement agricole.


L’atelier avait pour objectif d’assurer l’adoption effective par toutes les parties prenantes du secteur de l’agriculture en vue de la validation des orientations du Plan National d’Investissements Agricoles et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIA). Rappelons que les ateliers insulaires ont été tenus la semaine passée et ont eu pour objectif d’assurer une participation effective de toutes les parties prenantes du secteur de l’Agriculture (agriculture, élevage, pêche, ressources naturelles, artisanat et agro-industrie, marchés agricoles, finances agricoles, etc.), prenant en compte les spécificités insulaires, en vue de l’élaboration du Plan National d’investissements Agricoles et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIA).

 

Il s’agissait d’adopter les piliers stratégiques dudit plan en tenant compte des filières prioritaires spécifiques de chaque île. C’est un cadre de mise en cohérence des interventions de la politique agricole nationale avec celles des politiques agricoles communes (COI/SADEC, COMESA, UA/NEPAD).

 

Les participants ont travaillé sur cinq piliers dont le premier concernait le renforcement des fonctions d’habilitation du secteur public dans les capacités institutionnelles, la mobilisation des ressources publiques pour financer le développement des systèmes agro-alimentaires et aussi favoriser l’organisation des systèmes agro-alimentaires.

 

Le deuxième pilier avait trait à la promotion du rôle du secteur privé dans le développement des systèmes agro-alimentaires notamment la promotion d'un réseau d'entreprises privées de systèmes agroalimentaires essentiels et de l'association de l'industrie des systèmes agro-alimentaires des Comores.

 

Le troisième pilier s’intéressait à la promotion des exportations et diversification des chaines de valeur agricoles et agro-alimentaires comme l’amélioration des performances des petits exploitants dans les chaines de valeur traditionnelles et la diversification et élaboration de nouveaux produits d’exportation.

 

Pour le quatrième pilier il est question de la gestion des situations d’urgence, de la nutrition et de la protection sociale comme la la préparation aux situations d’urgence, les Interventions d'urgence et l’assistance en matière de nutrition et de santé et des régimes de protection sociale.

 

Et enfin le cinquième pilier avait comme thématique la gestion durable d es terres et de l’environnement. Les discussions ont porté entre autres sur le renforcement de l'administration et de la gestion des terres, la conservation des ressources naturelles, les programmes d'atténuation du changement climatique et de résilience et sur les mesures concernant les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Il faut savoir que si l’Etat comorien dispose de nombreux documents de politiques et stratégies qui définissent sa vision et ses ambitions pour l’agriculture et les secteurs liés, le PNIA est une recherche de cohérence, et d’efficacité de la coordination des interventions et investissements des acteurs pour le développement du secteur agricole, la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

 

Il est aussi, un outil de mise en œuvre et de suivi des engagements de l’Etat comorien intégrant la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCA2D) ainsi que les cadres de programmation pays des Comores pour le secteur agricole établis avec les différents partenaires techniques et financiers, aux processus sous régionaux. Rappelons que le gouvernement s’est assigné comme mission dans ce secteur  de “Permettre au secteur privé (agriculteurs et entreprises) d'améliorer  les systèmes agroalimentaires des Comores afin de répondre aux besoins de la population."

 

Mmagaza

 


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