Un rebondissement inattendu ce mercredi 19 mars à l’aéroport de Bandar es Salam. Une tentative discrète d'exfiltrer le nouveau-né à destination de Moroni a été déjouée à la dernière minute, sans que la personne chargée d’accompagner l’enfant ne soit informée de la véritable nature de la mission.
Selon nos sources, une femme, dont l’identité reste confidentielle, avait sollicité l’aide d’un individu dès le mardi pour transporter le bébé à bord d’un vol, sans fournir de précisions sur son origine. Toutefois, des personnes impliquées dans la lutte pour que l’enfant soit rendu à sa famille biologique ont été alertées de cette manœuvre suspecte. Avec le soutien du père légitime du nourrisson, basé à La Réunion, elles ont rapidement pris des mesures pour empêcher ce départ clandestin. Au moment où l’homme désigné pour le transport s’apprêtait à embarquer, il a découvert la véritable identité de l’enfant. Face à cette révélation, il a immédiatement restitué le bébé à la personne qui le lui avait confié, provoquant une onde de choc parmi les protagonistes impliqués. Le nourrisson n’a finalement pas quitté l’île et a été placé dans un lieu tenu secret.
Cette tentative d’exfiltration survient deux semaines après une réunion décisive au sein du Centre Hospitalier Régional Insulaire (CHRI) de Fomboni. Lors de cette rencontre, impliquant plusieurs autorités locales, il avait été décidé que l’enfant ne serait pas remis à sa famille biologique. Cette décision controversée est d’autant plus marquante que la grand-mère de l’enfant clame son innocence dans cet événement, affirmant ne pas avoir eu connaissance de la grossesse de sa fille. De son côté, le frère du grand-père défunt réclame la garde du bébé. Par ailleurs, des proches du dossier évoquent des troubles psychologiques chez Bweni, la mère du bébé, qui aurait déjà tenté des actes similaires par le passé. Mère de quatre enfants, elle est à l’origine de cet abandon qui a suscité une vive émotion.
Cette affaire, déjà sujette à débat, prend une nouvelle ampleur après la tentative avortée de départ. De nombreuses questions restent en suspens concernant l’avenir du nourrisson et les véritables motivations derrière ces événements. L’affaire pourrait relancer un débat juridique et éthique sur le sort de l’enfant.
Riwad
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