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C’est fait. La deuxième édition du concours national de hadith prophétique s’est tenue le mercredi 10 septembre dernier à Moroni. Organisé par la section comorienne de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, en partenariat avec l’Université islamique de Moroni, cet événement a réuni une cinquantaine de candidats, hommes et femmes, venus démontrer leur maîtrise des paroles du Prophète Muhammad.
La compétition s’est déroulée dans l’enceinte de la Faculté Imam Al-Chafi’i, du matin jusqu’à la cérémonie de clôture l’après-midi, en présence de nombreuses personnalités religieuses et diplomatiques. Parmi elles figuraient Nabil Dhoiou, chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc, ainsi que le doyen de la faculté hôte. Répartis en trois niveaux, selon le nombre de hadiths à mémoriser, les 50 participants ont fait preuve d’un engagement remarquable. Dans le premier niveau (40 hadiths), 24 concurrents étaient en lice. Ansume Ahmada s’est distingué en obtenant la note parfaite de 20/20, suivi de Moina Rahimat Mbaé (19,75/20) et d’Abdallah Hassane (19,50/20). Le deuxième niveau (35 hadiths) a vu la victoire d’un seul candidat, Ibrahim Msaydié, avec une moyenne de 17/20. En revanche, aucun lauréat n’a été retenu pour le troisième niveau (25 hadiths), malgré la participation de dix candidats.
Les deux premiers lauréats auront l’honneur de représenter les Comores à la prochaine édition internationale du concours, selon Nourdine Bacha, porte-parole de la Fondation. La date de cette rencontre entre les pays membres n’a pas encore été annoncée, mais l’enthousiasme est déjà palpable. Dans son discours de clôture, le président de la section comorienne de la Fondation, Dr Abdoulhakim Mohamed Chakir, a exprimé sa fierté. « C’est un grand plaisir et un immense honneur d’assister à cette manifestation de foi et de savoir », dit-il. Il a rappelé que le hadith prophétique est une source inestimable de sagesse et un modèle de conduite, soulignant l'importance de préserver la Sunna par l’apprentissage et la transmission.
Le représentant du ministère comorien des Affaires islamiques a, quant à lui, mis en avant la dimension éducative du concours : éveiller la conscience religieuse des jeunes, promouvoir les valeurs humaines et encourager le respect dans le dialogue interreligieux, à l’image des Compagnons du Prophète. Au-delà de la compétition, l’événement a illustré la solidité des liens spirituels et culturels entre les Comores et le Maroc. À travers ce concours, la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains réaffirme son engagement en faveur de la jeunesse musulmane, tout en contribuant à l’émergence d’une société comorienne ancrée dans la foi, la connaissance et les valeurs de l’islam.
Ibnou M. Abdou
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