Après avoir dirigé la grande prière de vendredi à Sima, le chef de l'Etat a fait une brève déclaration appelant encore une fois à préserver la stabilité retrouvée dans le pays.
Incroyable, mais vrai. Azali semblait très fatigué lors de sa prise de parole après avoir dirigé la prière de vendredi à Sima. « Ce pays doit demeurer dans cette stabilité. On ne peut pas avoir des brigades de gendarmerie dans coin de chaque village du territoire national. Il faut que chacun prenne ses responsabilités. Il faut prévenir nos enfants que la paix ne se vend nulle part, elle se conserve. Il faut éduquer nos enfants dans un sens préventif », insiste-t-il avant de se diriger vers l'aéroport.
Pourquoi le chef de l'Etat a-t-il abordé exclusivement ce sujet en ce mois sacré de ramadan ? Pour l’entourage du président Azali, ce n’est pas un hasard qu’il visite souvent la région de Sima qui s’est taillé la part du lion en termes de nominations aux hautes fonctions de l’Etat. Sans citer des noms, de Bimbini à Moya, des responsabilités clés sont confiées à des natifs de cette grande circonscription d’Anjouan. Dans l'administration, la superstructure politique et même l'armée. « Sima est la région à laquelle Azali a tout donné, y compris en termes d’infrastructure », semblait dire haut et fort le grand notable, Cheikh Ahmad Combo.
Dans le même ordre d'idée, l'émergence à l’horizon 2030 prônée par le locataire de Beit-Salam « a offert à Sima la nouvelle route en construction, lui a promis un port de plaisance, un hôtel et d'autres infrastructures », selon le ministre Dhoihir Dhoulkamal pour qui les jeunes doivent « réfléchir à des projets structurants pour la création d'emplois et la stabilité ».
Nabil Jaffar
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