Une trentaine d'élèves de l'école Le Poufin a visité hier jeudi 18 mai, le siège de la Banque centrale des Comores (BCC). Cette visite a permis aux élèves de découvrir l'histoire et la fabrication de la monnaie comorienne.
Le Musée de la Banque centrale des Comores a accueilli une poignée d'élèves de l'école primaire « Le Pouffuin ». Cette visite qui entre dans le cadre de la journée internationale des musées a permis aux enfants de non seulement voir les anciennes monnaies et billets du pays mais aussi de comprendre leurs périodes de coupures. Une aubaine aussi pour les enfants de rencontrer le gouverneur de la banque, Inoussa Ben Imane. A travers le film sur la production de la monnaie comorienne projeté à la salle de conférence, les écoliers ont pu reconnaître le gouverneur sur ses explications sur la valeur des pièces monétaires et billets de banque.
Les petits visiteurs ont saisi que la monnaie est un instrument de paiement a 3 fonctions différentes. Et que la banque centrale remplit une des missions fixées par la loi. « Je suis très contente de visiter le musée et j'ai compris que son rôle et de collectionner la monnaie non utilisable et d'archiver l'histoire du système monétaire du pays », a résumé une des écolières. Cette même activité va se dérouler également demain samedi 20 mai. Ainsi, il faut rappeler que la Banque centrale des Comores a succédé à l’Institut d’émission des Comores, le 1er juillet 1981. Ainsi il faut rappeler également qu'en 1998, dans la perspective de l’Union monétaire européenne, le Conseil de l’Union européenne a abordé les accords monétaires conclus par la France avec la zone CFA et les Comores et a statué qu'il était peu probable que les accords aient un impact significatif sur la politique monétaire et de taux de change de la zone euro.
Sous leurs formes actuelles et dans leurs états d'application, il est peu probable que les accords constituent un obstacle au bon fonctionnement de l'union économique et monétaire. Rien dans les accords ne peut être interprété comme impliquant une obligation pour la Banque centrale européenne (BCE) ou toute banque centrale nationale de soutenir la convertibilité du franc comorien. Les modifications apportées aux accords existants n'entraîneront aucune obligation de la part de la Banque centrale européenne ou d'une banque centrale nationale. Le Trésor français garantira la libre convertibilité à parité fixe entre l'euro et le franc comorien. Les autorités françaises compétentes tiennent la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Comité économique et financier informées de la mise en œuvre des accords et l'informent au préalable de toute modification de la parité entre l'euro et le franc comorien. Toute modification de la nature ou de la portée des accords nécessiterait l'approbation du Conseil sur la base d'une recommandation de la Commission et de la consultation de la BCE.
Kamal Gamal
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