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Les violences basées sur le genre prennent de l’ampleur dans le pays. Afin de trouver une solution pérenne au fléau, un atelier de sensibilisation des leaders religieux, communautaires et émergents a été organisé à Moroni du 27 au 28 novembre dernier. Ces deux rencontres retenues par EarthEcho dans le cadre du projet Shawiri a pour but de renforcer l’implication de ces acteurs dans la protection des femmes et des enfants victimes des violences de tout genre.
C’est un combat de tous les jours. « Crier stop aux violences faites au plus vulnérables ». Des associations créées pour lutter contre le fléau font de leur mieux pour endiguer les violences mais en vain. C’est dans cette prise de conscience d’échec que EarthEcho dans le cadre du projet Shawiri en partenariat avec la CNDHL (Commission nationale des Droits de l’homme) ont organisé un atelier de 48 heures pour sensibiliser les leaders religieux, communautaires, émergents notamment des artistes, des journalistes, etc. sur les enjeux liés à la protection des plus vulnérables.
Présente aux deux rencontres l’artiste Malha en tant que bénéficiaire, a fait comprendre que « la violence faites aux femmes, aux enfants même aux hommes est une situation qui prévaut dans le pays que même les organisations ou associations ont du mal a trouer une solution pérenne. Donc nous nous sommes réunis au cours d’un événement de lutte contre les violences et les organisateurs ont jugé important de convier les autorités religieuses et les artistes, etc. pour sensibilisation aux enjeux de la protection. En tant qu’artiste je fais passer mon message à travers mes chansons ce qui est ma pierre à apporter. Toutefois les maitres religieux ont un rôle important à jouer également dans leurs prédications faites tous les vendredis à la mosquée, si bien qu’ils sont sensibilisés dans leurs rôles ».
Cette logique a été reprise par Loulou Said Islamou « l’objectif de convier de maitres religieux c’est que nous sommes un pays musulmans. Lorsqu’ils auront à expliquer le message tout en rappelant aux croyants que nous sommes des musulmans et de tels actes ne sont pas dignes des musulmans comme nous. Ça pourra avoir un impact majeur dans cette lutte ». Cet atelier de sensibilisation a exposé les enjeux et les messages concernant les différents droits existants, à savoir les droits positifs, coutumiers et religieux pour un partage de message stratégique et communicatif pou la campagne de lutte contre les violences faites aux plus vulnérables et à la société comorienne. Ainsi les 10 leaders présents dans les événements du 27 au 28 novembre dernier ont adhéré au principe d’accompagner l’effort de la transformation sociétale face à ce phénomène.
Kamal Gamal
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