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Selon le syndicat des transporteurs routiers, Wusukani wa masiwa, un consensus a été trouvé avec la direction des impôts pour suspendre le paiement de la vignette automobile de l’année en cours et ce après une vive contestation du au mauvais état des routes.
Mardi dernier, le syndicat des transporteurs routiers, Wsukani wa masiwa, avait annoncé une grève illimitée. Et pour cause : le syndicat exigeait la réhabilitation de certains axes routiers notamment à Oichili et Dimani, mais aussi la restitution des véhicules qui ont été immobilisés à Mohéli pour défaut de paiement de la fameuse vignette automobile. La menace n’a pas eu le temps d’être exécutée que les autorités ont engagé des négociations avec les acteurs concernés. « Nos doléances auprès des autorités ont été entendues », se félicite Athoumani Ali, le secrétaire général de Wsukani wa masiwa.
Le surnommé Chema rappelle que leurs exigences ont été dans un premier temps ignorées. « La direction des impôts a fait la sourde oreille et a fait descendre ses agents et les forces publiques sur la route pour immobiliser les véhicules qui n’ont pas régularisé la vignette. Nous avons passé à la vitesse supérieure en mobilisant les différentes cellules pour entamer une grève illimitée ». C’est à partir de ce moment que les autorités gouvernementales se sont saisi de l’affaire pour tenter de calmer les esprits.
« Après notre annonce, nous avons eu une discussion avec les autorités notamment le directeur de cabinet du chef de l’État qui nous a promis la restitution des véhicules immobilisés et un consensus sur le paiement de la vignette. Comme vous avez pu le constater, les véhicules qui étaient à la gendarmerie de Mohéli ont tous été récupérés. Pour le paiement de la vignette, les choses ont été claires : nous avons dit que nous allons payer quand les routes seront réhabilitées à 60%, surtout les axes les plus fréquentés », rapporte le syndicaliste selon qui les discussions seront ficelées la semaine prochaine. Le mot d’ordre de grève a été levé. Reste à savoir ce qu’il en serait de ceux qui ont déjà régularisé leur situation si le paiement de la vignette venaient à être suspendu pour cette année.
Nassuf Ben Amad
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