Après le Dr Abdoulaye Diarra, une femme prend les rênes du bureau de l’OMS à Moroni. Ce vendredi 23 novembre, Dr. Nkurunziza Triphonie, nouvelle représentante de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) aux Comores, a présenté ses lettres de créance au ministre des affaires étrangères, Mbaé Mohamed. Cette cérémonie marque le début d’un mandat placé sous le signe de la coopération renforcée entre l’OMS et les Comores.
A son arrivée à Moroni en tant que représentante de l’OMS aux Comores, Dr. Nkurunziza Triphonie a présenté ses lettres de créances au ministre des affaires étrangères. Lors de cette rencontre, le ministre Mbaé Mohamed a chaleureusement accueilli Dr. Nkurunziza, saluant son arrivée comme un symbole fort de l’engagement de l’OMS à accompagner les priorités nationales en matière de santé. « Ensemble, nous devons renforcer les acquis tout en répondant aux besoins de notre population en matière de santé, aux priorités nationales et en s'alignant sur les orientations de l'OMS » déclare-t-il. Il a souligné les progrès réalisés grâce à l’appui technique de l’OMS et réitéré la volonté du gouvernement de travailler en étroite concertation pour prévenir les maladies, renforcer les systèmes de santé et garantir un accès équitable aux soins pour tous.
Dans son intervention, Dr. Nkurunziza a salué le gouvernement comorien pour son accueil, ainsi que le directeur général de l’OMS, Dr. Tedros Ghebreyesus, et la directrice régionale pour l’Afrique, Dr. Moeti Matshidiso, pour leur confiance. Elle précisera que l’OMS reste un partenaire engagé pour soutenir les Comores à relever les défis sanitaires et à améliorer durablement la santé de sa population. « Les trois niveaux de l’OMS :global, régional et national restent disponibles pour renforcer leur soutien technique et agir comme conseillers de premier plan en matière de santé publique », renchéri-t-elle.
Originaire du Burundi, Dr. Nkurunziza apporte plus de deux décennies d’expérience dans le domaine de la santé publique. Ancienne ministre de la Santé dans son pays, elle a mené des réformes audacieuses, notamment la gratuité des soins pour les mères et les enfants de moins de 5 ans. Elle a également joué un rôle clé à l’OMS en tant que conseillère régionale en santé reproductive, contribuant à réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Ses compétences, acquises au sein de l’OMS et lors de mandats en Guinée équatoriale, au Bénin et en Algérie, seront un atout pour relever les défis de santé aux Comores, en particulier la préparation et la réponse aux situations d’urgence. C’est une nouvelle phase de collaboration entre l’OMS et les Comores. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de conjuguer leurs efforts pour bâtir un système de santé résilient et inclusif, capable de répondre aux besoins sur les priorités clés identifiés notamment la sécurité sanitaire et l’autonomisation des systèmes de santé.
Andjouza Abouheir
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