Un atelier de validation du rapport sur les stratégies de prévention et d’élimination de la pêche à la dynamite s’est clôturé le 30 juillet dernier. Cette réunion qui a duré deux jours avait non seulement l’objectif de valider le rapport sur les caractéristiques de prévention ou l’élimination de la pêche à la dynamite mais aussi de former les participants sur la manière de lutter contre cette pêche illégale.
Du 29 au 30 juillet, dernier les acteurs de la pêche et les partenaires officiels se sont réunis dans un atelier de formation et de validation du rapport sur la stratégie de prévention et d’élimination de la pêche à la dynamite. Cette rencontre a vu la participation du ministre de l’agriculture et de la pêche, qui a reconnu que le secteur de la pêche représente un pilier important de l’économie du pays et contribue à hauteur de 10% du PIB. La pêche à la dynamite est une activité qui concerne les pays où la pêche constitue l’un des secteurs économiques les plus rentables de manière que les contrôles et les politiques sur la lutte contre les pêches destructives sont d’une importance capitale pour la sauvegarde d’écosystèmes marins, et c’est ainsi que les Comores souscrivent à cette stratégie. « Les Comores disposent d’une zone économique exclusive (ZEE) estimée à plus de 160.000 km², un territoire maritime immense offrant de multiples opportunités pour la pêche », a déclaré Daniel Ali Bandar le tout nouveau ministre de l’agriculture.
Cet atelier devait offrir des solutions sur 140.000 personnes qui vivent de la pêche. Lors de l’atelier, les participants ont retenu que la pêche à la dynamite occasionne des dommages importants à l’environnement, à l’économie et aux communautés côtières. Elle constitue une menace majeure pour les ressources marines tout en précisant que cette pratique illégale et destructive, qui sévit aux Comores bien avant 1975, et alimentée par un ensemble de facteurs socio-économiques et des faiblesses de la gouvernance des pêches.
Ce qui a permis au programme ECOFISH de soutenir les Comores à développer une méthode de contrôle appropriée pour lutter contre cette pratique destructible. Il faut retenir que le rapport concernant cette lutte sera présenté aux autorités et la formation dispensée doit contribuer à la prévention et à l’élimination de cette pratique illégale. Notons que cet atelier est une initiative qui s’inscrit dans le cadre du programme ECOFISH, soutenu et financé par l’Union européenne, afin de promouvoir une pêche durable dans la région.
Kamal Gamal
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