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C’est la question que tout le monde se pose depuis l’agression au couteau du chef de l’Etat par un jeune militaire de 24 ans, vendredi 13 septembre. Mais où est donc passé le président de la République ? Connu pour sa promptitude à répondre aux différentes manifestations ou évènements auxquels il est convié, Azali Assoumani n’a plus été vu en public depuis vendredi dernier.
Cela va bientôt faire une semaine depuis que le chef de l'Etat ne s'est pas montré en publc. Ses soutiens, tout comme ses opposants, s’engouffrent dans les spéculations les plus rocambolesques. Le président aurait tantôt voyagé, serait hospitalisé, ou encore incapable de supporter les longs voyages. Garant et symbole de l’unité nationale, son absence de la scène publique interroge. Interrogation légitime, soit dit en passant. Le peuple a le droit d’obtenir des réponses en toute transparence. Les plus pessimistes avancent l’idée selon laquelle, le chef de l’Etat aurait été sérieusement blessé mais que ses proches ne veulent pas communiquer dans ce sens pour éviter toute panique de la population.
Ce qui est sûr, cette absence n’aide pas à dissiper les doutes quant à l’état de santé du premier magistrat du pays et chef suprême des armées, même si ses plus proches collaborateurs disent que "le président observe tout simplement un repos médical, après cette tentative de meurtre" dont il a fait l'objet. C’est en tout cas ce que nous a répondu la Secrétaire nationale chargée des finances de la CRC, Nadjda Said Abdallah. « Oui je l’ai vu, il va très bien Alhamdullilah. La plupart des membres du gouvernement lui ont également rendu visite à son domicile ». Et cette dernière de rajouter : « En bon père de famille, il nous a rassuré sur sa santé et je me réjouis de l’avoir retrouvé avec son sourire ».
Si ces propos sont rassurants, il n’en reste pas moins vrai que la vacance prolongée du président de la République, dont l’agenda officiel se trouve chamboulé, alimente toutes les spéculations. Si son absence lors de la cérémonie de commémoration de la naissance du Saint Prophète de l’islam, Mohammed S.A.W était tolérée, sa probable non-participation au 79e sommet de l’organisation des Nations-unies à New-York et surtout, son absence du Conseil des ministres hebdomadaire d’hier mercredi, méritent des réponses par respect des institutions. A ces différentes interrogations, Nadjda Said Abdallah dira : « Son médecin lui a prescrit un peu de repos et il devrait reprendre le travail dans un jour ou deux ».
Imtiyaz
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