Onze journalistes sont en formation à Moroni pour la couverture parlementaire et d’évènements politiques. Organisée par la COI et financée par l’AFD, cette formation a pour objectif d’améliorer la compréhension du fonctionnement des institutions démocratiques et la couverture journalistique de leurs activités.
La formation à la couverture journalistique des travaux de l’assemblée des Comores dans le cadre du projet gouvernance, paix et stabilité (GPS) a débuté lundi 15 mai dernier à Moroni. Prévue pour une durée de cinq jours (du 15 au 19 mai), cette formation organisée par la Coi et financée par l’AFD vise entre autre à améliorer la compréhension du fonctionnement des institutions démocratiques et la couverture journalistique de leurs activités, de créer des pistes de collaborations entre medias et instituions démocratiques afin d’améliorer la qualité de l’information en direction des populations. Mais aussi, valoriser les compétences internes aux institutions démocratiques dans le cadre des formations pour les journalistes.
Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général de la COI Véloyoudom Marimoutou a souligné que le journalisme est un métier, une vocation mais aussi une responsabilité. « Un journaliste a des responsabilités, il doit donc être mieux outillé pour mieux informer », avance-t-il.
Dans son intervention, le secrétaire général du parlement Omouri Hassani a rappelé que le projet gouvernance, paix et stabilité a lancé plusieurs chantiers dans les pays membres de la COI. « Notre administration et le bureau de notre parlement se déploient sans relâche pour faire de ce projet une grande réussite régionale et le rendre visible et lisible aux yeux de la population de l'Indianocéanie », souligne-t-il.
De son côté, l’officier permanent de liaison adjoint de l’Union des Comores Aboul’Anziz Mdziani a précisé que les résultats attendus est le renforcement de l’information sur le fonctionnement des institutions et des actualités de la région. « Mais cette information doit se faire de manière professionnelle dans tous les Etats membres, à travers l’Association des Radios et Télévisions de l’océan Indien. Ensuite, le reporting journalistique sur des sujets politiques et sur la vie des institutions nationales qui doivent être couvertes de manière professionnelle », insiste celui qui salue l’engagement de faire de l’information un outil indispensable à la préservation de la paix et la prévention des conflits.
Pour rappel, le projet GPS entend contribuer à la stabilité, à la paix et à la gouvernance dans la région de l’océan Indien et au sein des Etats membres de la COI. Elaboré autour d’un dispositif de renforcement de capacités des bénéficiaires et d’actions de plaidoyer auprès des institutions, le projet GPS est également mis en œuvre en étroite collaboration avec les Etats membres dans le respect de la souveraineté des Etats et du principe de subsidiarité.
Andjouza Abouheir
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