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Un atelier de trois jours sur les statistiques en matière de genre a débuté ce mercredi 31 juillet au Retaj Hotel. Conjointement organisé par le COMESA et le ministère de l’économie en charge de l’intégration économique dans le cadre du programme de la facilité pour la réforme du climat, de l’investissement (ICR) dans le but de promouvoir les données statistiques axées dans le domaine du genre.
Dans un objectif de renforcer la capacité des participants à analyser les statistiques ventilées par sexe, le COMESA en collaboration avec l’économie en charge de l’intégration économique dans le cadre du programme de la facilité pour la réforme du climat, d’investissement (ICR) a réuni ce mercredi 31 juillet à Moroni, les acteurs clés à un atelier de formation. Cet événement marqué par la présence féminine, a rassemblé plusieurs autorités à l’instar du secrétaire général en charge de l’intégration économique, le directeur du commerce extérieur, etc.
Dans son allocution, le directeur du commerce extérieur, Abasse Mohamed Hachim a expliqué que l’égalité femmes-hommes est un long combat que beaucoup choisissent d’engager, car ils sont tous conscients de l’importance, de l’intégration du genre dans les initiatives, programmes et projets. « En vue de créer un consensus sur les besoins en statistiques du genre aux Comores, l’atelier de formation vise à créer un changement radical dans la façon dont les statistiques du genre sont utilisées, produites et promues pour éclairer les politiques et le plaidoyer sur l’égalité des sexes », souligne-t-il.
De son côté, le secrétaire général en charge de l’intégration économique Said Abdou Salim fait savoir que l’Union des Comores s’organise sur les techniques à adopter dans les procédés en mettant en place des politiques dans le domaine du genre. « Pour la promotion de l’égalité entre les hommes et femmes, l’Union des Comores attache une plus grande importance à la disponibilité et la performance des statistiques sur le genre, dans le cadre de la mise en place de politiques », marque-t-il. Et de poursuivre : « à ces efforts fort louables la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel sur le genre est propice à l’action dans le but de contribuer à la pleine réalisation de l’équité et de l’égalité en faveur des garçons et des filles, des hommes et des femmes dans tous les domaines de la vie économique et sociale. »
Il a été démontré par le directeur du commerce extérieur que l’insuffisance des capacités institutionnelles et techniques de production et de ventilation des données axées sur le genre affaibli notre système statistiques national et n’est pas en mesure de représenter adéquatement les situations, les conditions et les préoccupations des femmes et des hommes, pourrait entraver la prise de décision fondée sur des preuves. « Si l’on veut atteindre l’objectif de produire des informations statistiques complètes, de qualité et opportunes sur le genre, il est important que la disponibilité et la qualité des statistiques ventilées par sexe soient améliorées et une perspective de genre doit être intégrée de manière cohérente dans tout le processus de planification, d’implémentation et de diffusion de tout projet de collecte de données statistiques ».
Notons que les inégalités entre les sexes au sein du COMESA dans les différents secteurs économiques influent sur la participation des femmes dans le commerce et compromet l’intégration commerciale dans la région. Cette influence radicale rentre sur le fondement des mécanismes par lesquels la libéralisation du commerce touche les femmes, en s’appuyant à la fois sur des œuvres potentiels et de services inestimables déployés dans les différents secteurs économiques. L’atelier de ce jour va guider les participants à s’imprégner des concepts de base de statistiques du genre, du processus de collecte des données et l’élaboration des questionnaires d’évaluation des lacunes en matière de capacités et surtout d’avoir une vision commune dans le domaine des indicateurs de genre qui répond aux priorités politiques nationales conciliées avec les objectifs d’intégration de la région COMESA.
Mohamed Ali Nasra
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