Les élus de la nation ont, à l’unanimité, voté des résolutions demandant à la France de mettre fin à l’opération d’expulsion des Comoriens de Mayotte, baptisée Wuambushu.
C’est une décision qui contient une forte symbolique d’unité nationale et d’intégrité territoriale. Les députés ont adopté mercredi soir une résolution sur la question Wuambushu, du nom de cette vaste opération d’expulsion des Comoriens de Mayotte par la France, puissance occupante de l’île. Les députés sont unanimes pour dire qu'une telle opération est « contraire au droit international, porte atteinte à la paix civile à Mayotte, et dans les autres îles et aux bonnes relations historiquement existantes entre la France et l'Union des Comores ». Par ce motif parmi tant d’autres, l’assemblée nationale « réaffirme l'appartenance de l'île de Mayotte à l'État souverain de l'Union des Comores et la légitimité des Comoriens venus des autres îles à y habiter »
Elle condamne « toute opération visant à organiser le déplacement forcé des populations vers d'autres îles », et demande à la France de « renoncer définitivement » à l'opération Wuambushu. La représentation nationale exprime aussi son « ferme soutien et sa solidarité au Président Azali Assoumani et à son Gouvernement, dans leur refus d'accueillir dans nos ports les navires transportant des expulsés de Mayotte ». Et enfin, le parlement exhorte le président de la République, également président en exercice de l'Union Africaine, à « entamer des négociations directes avec son homologue français, le Président Emmanuel Macron en vue de mettre fin à cette opération ».
Pour arriver aux résolutions, les parlementaires ont rappelé la Charte des Nations Unies, et la Résolution 1514 du 14 décembre 1960, portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux colonies. Mais aussi les Résolutions 3161 du 14 décembre 1973, et 3291 du 13 décembre 1974, dans lesquelles sont affirmées sans équivoque l'unité et l'intégrité territoriale des Comores, ainsi que la Résolution N°3388 du 12 novembre 1975 et les autres Résolutions annexes de l'Assemblée Générale des Nations Unies, portant admission des Comores à l'Organisation des Nations Unies, comme membre à part entière composée de 4 iles principales de Mayotte, Anjouan, Mohéli et Grande-comore.
Andjouza Abouheir
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Kamal:
28/04/2023 à 10:46 AM
C'est Azali qui doit suspendre le contrat signé le 22 juillet 2022. Ils ont peur de lui dire la vérité. Sinon leurs salaires seront suspendus. Arrêtez l'hypocrisie
Ahmed:
28/04/2023 à 06:34 PM
C'est le médecin après la mort ou comment faire pour détourner l'esprit de la population sur la responsabilité des élus au sujet de Mayotte. Le président Azali, comme d'autres avant lui, ont brandi l'ile de Mayotte en se remplissant hélas les poches et viennent aujourd'hui crier leur surprise et leur désarroi. Ils devraient tout au moins être condamné pour mensonge et haute trahison. Aujourd'hui hélas il n'y a rien à faire. Ils savent très bien que Mayotte ne reviendra plus dans son giron. Ils préfèrent filer la patate chaude aux futures générations ; eux, en attendant, Ils se seront enrichis avec leurs familles
Mohamed:
30/04/2023 à 01:37 PM
Les crises s'enchaînent. Dictature, affaire Pondzi, opération Wumbushu. Une personne et son cousin de sang ont mis une nation en péril.
Politiciens et militaires il est temps de sauver la nation. Sachez que l'histoire est têtue.
Quelle solution à Mayotte? Certains maorais se trompent sur les missions d'un État et d'un département. Les relations entre les États sont animées les ministères des affaires étrangères et non pas par des élus locaux.
Les lois d'une république doivent strictement s'appliquer à tous les départements. Cas de la loi du droit au sol. À Pas de Calais, Lampedusa, Gibraltar
plusieurs migrants passent sans que ces départements demandent des lois exceptionnelles, ne lancent pas des appels au génocide. En 2013, un bateau de 500 migrants a chaviré. 300 morts. 11% étaient des enfants. Ils sont pris en charge. Mais certains faux maorais profitent cette population à créer la haine alors que leurs identités prouvé qu'ils sont des autres îles.
Solution : enseigner l'éducation civique française aux lycées de Mayotte pour espérer dans les 10 ans, des femmes et des hommes qui respecteront les lois de la république, qui accompagneront l'île à s'intégrer dans la république. Dans la république il y a des françaises et des français. La république est impersonnelle, ne voit pas des origines. Ni espagnol, ni sénégalais, ni magrebin, ni comorien, ni asiatique, etc.
Ainsi, ce jour les Comores impuissants pourront entrer en négociation avec la France.