En présence de la ministre de la promotion du genre, du ministre de l'environnement, et du Représentant résident du PNUD, la communauté d'Idjikoundzi, dans le Dimani, a lancé mardi 31 décembre dernier, le projet "renforcement de la résilience des systèmes agricoles et des chaînes de valeur intelligents face au climat". Ce projet vise à accroître la résilience climatique des principales chaînes de valeur agricoles à travers l’innovation, la diversification et le renforcement des capacités.
C’est dans le village d’Idjikoundzi, dans la région de Dimani, que le projet "renforcement de la résilience des systèmes agricoles et des chaînes de valeur intelligents face au climat" a été officiellement lancé par Abubakar Ben Mahmoud, ministre de l’environnement représentant le ministre de l’agriculture et de Snehal Soneji Représentant résident du Pnud. Cet évènement a rassemblé des acteurs majeurs du secteur, témoignant l’importance stratégique du programme. Ce projet, soutenu financièrement par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et mis en œuvre avec l’appui financier et technique du PNUD, représente une étape importante dans l’adaptation du secteur agricole comorien aux défis climatiques. Avec un budget de 10 millions de dollars, il se déploiera sur tout le territoire national, avec une attention particulière pour les Centres ruraux de développement économique (CRDE) de Sidjou, Cembenoi et Diboini (Ngazidja), Mimbani et Mledjele (Mwali), ainsi que Mramani, Bambao Mtsanga et Pomoni (Ndzouani).
Le Représentant Résident du PNUD a souligné l’urgence de telles initiatives face à un contexte mondial de crises climatiques croissantes. Il a également mis en avant la centralité de l’agriculture dans l’économie comorienne et l’importance de soutenir les communautés rurales, particulièrement vulnérables, en introduisant des pratiques agricoles innovantes et durables. Les objectifs sont ambitieux. Plus de 108 000 bénéficiaires directs, répartis équitablement entre hommes et femmes, des pratiques améliorées sur 7 254 hectares de paysages agricoles et l’adoption de stratégies résilientes par 13 500 agriculteurs. Ce projet permettra également de renforcer les chaînes de valeur agricoles tout en favorisant l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Le ministre de l’Environnement a rappelé l’impact tragique du cyclone Chido, qui a récemment frappé l’archipel notamment Mohéli et Anjouan, soulignant que ce projet offre des solutions concrètes pour aider les communautés à se relever et à se préparer à de futures crises climatiques. Selon le ministre de l’environnement « l’objectif global de ce projet est d’accroître la résilience climatique des principales chaînes de valeur agricoles à travers l’innovation, la diversification et le renforcement des capacités ». « Nous visons notamment à renforcer les institutions nationales et les acteurs locaux afin qu’ils puissent mieux orienter, planifier et mettre en œuvre des pratiques agricoles adaptées » a-t-il ajouté.
Andjouza Abouheir
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.