Le Directeur général du commerce et de l’économie, le point focal du projet d’intégration des Comores dans la zone de libre-échange continentale en Afrique (ZLECAF) et toute l’équipe se trouvait à Fomboni-Mohéli le mardi dernier. C’est dans le but de sensibiliser les opérateurs économiques de l’île, les commerçants ainsi que la société civile sur les tenants et les aboutissants de la ZLECAF et de l’intégration du pays dans cette structure.
Un atelier de sensibilisation sur le commerce s’est tenu le mardi 6 décembre dernier à Fomboni et a regroupé tous les acteurs économiques de l'île. Le but était de sensibiliser la population sur les ambitions du gouvernement comorien à intégrer le pays dans la feuille de route de la zone de libre échange continentale en Afrique (ZLECAF). Selon Abdou Nassur Madi, directeur général du commerce et de l'économie, cette réunion de sensibilisation est l'une des activités programmées par le comité national en charge de la mise en œuvre de la ZLECAF aux Comores. « Face à cet engagement qu'a pris le gouvernement, il est de notre devoir de sensibiliser la population en particulier le secteur privé mais également la société civile pour leur montrer les atouts et les inconvénients de cette initiative » a-t-il expliqué.
L’accord sur la ZLECAF, selon Abdou Nassur, comporte trois grandes annexes : le protocole sur le commerce des marchandises, le protocole sur le commerce des services et le protocole sur les règles et procédures relatives au règlement des différends. « Avec cet accord le pays peut tirer plusieurs avantages comme le cas du commerce avec l'exportation des produits de rente. C'est à nous de chercher ces atouts et faire en sorte à ce qu'on crée les conditions favorables pour qu'il y ait une libre échange afin de faciliter le commerce » ajoute le directeur général du commerce. Un autre avantage qui n’est pas le moindre est lié aux recettes douanières. Selon lui, la ZLECAF va sonner la fin des barrières avec la perte éventuelle des recettes douanières qui couvrent, par exemple aux Comores plus de 65% des charges de l’Etat.
Cet accord pour rappel, signé depuis 2018, a été ratifié par tous les pays de l’Union africaine. L’Etat comorien ne l'a pas encore fait d’où l’intérêt de ces ateliers pour que tous les acteurs soient au courant des avantages et inconvénients avant sa ratification.
Riwad
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