La Gazette

des Comores

La scolarisation obligatoire dès l’âge de 3 ans

La scolarisation obligatoire dès l’âge de 3 ans © : HZK-LGDC

Pour renforcer et améliorer le système éducatif national, les députés viennent d’adopter une nouvelle loi d’orientation de l’éducation. Le ministère de l’éducation nationale se félicite de cette adoption qui mettra tout en ordre et sécurisera l’éducation de l’enfant comorien. Désormais, il est obligatoire de scolariser l’enfant dès l’âge de 3 ans.


Devant la presse ce mardi 29 décembre, le ministre de l’éducation nationale Moindjie Mohamed Moussa s’est félicité de l’adoption du projet de loi portant révision de la loi d’orientation de l’éducation en Union des Comores. Adopté à 21 voix, ce  projet a pour but de renforcer et d’améliorer le système éducatif national. Il vise également à créer des structures spécialisées en faveur des enfants souffrant d’un handicap pour une meilleure insertion professionnelle. En tout, 126 articles dont 46 amendés et un article supprimé. Selon le ministre, ce projet s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030. « C’est la deuxième fois que la loi a été adoptée après celle de 1994. Aujourd’hui, c’est un moment historique pour l’éducation car cette loi va sécuriser l’avenir de l’enfant comorien, déclare le ministre de l’éducation nationale, avant de préciser que « cette  révision a revu les étapes de la loi en partant du préscolaire, en intégrant les deux secteurs du préscolaire et élémentaire et de l’enseignement technique dans le système éducatif Comorien ».

Cette loi offrira d’une part, aux professionnels de l’éducation nationale, un meilleur cadre juridique et administratif pour l’exercice de leur fonction et d’autre part, apportera une amélioration de notre système éducatif en renforçant la confiance des Comoriens à l’égard des enseignants et en crédibilisant l’enseignement. Pour cette nouvelle loi, la scolarité obligatoire est de 3 ans à 16 ans au lieu de 4 ans à 16 ans, l’octroi d’une bourse d’études est nécessaire à chaque rentrée scolaire, à travers une commission spéciale créée à cet effet. La loi souligne aussi l’interdiction aux Enseignants de la fonction publique de travailler cumulativement dans le privé et dans le public, sauf autorisation spéciale d’une durée bien déterminée actée par un arrêté ministériel. Pour rappel, la loi de 1994 autorisait à un enseignant d’effectuer 7 heures de cours par semaine dans le privé durant l’année scolaire.

On note également la suppression des contractuels dans l’éducation nationale et la rénovation des bâtiments abritant les salles de classe et leurs administrations est de mise. Selon toujours la loi, la classe de seconde sera générale pour optimiser les chances d’avoir un nombre raisonnable de scientifiques. Egalement, la lecture du Coran et de l’arabe sera introduite dans le préscolaire et le  Shikomori en plus des langues vivantes et le renforcement des études techniques et professionnelles. Cette loi va offrir aux professionnels de l’Éducation nationale, un meilleur cadre juridique et administratif pour l’exercice de leur fonction. 

Andjouza Abouheir

 

 


Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.