Du samedi 10 au dimanche 11 février, 17 villages de Mohéli et PNM (parc national de Mohéli) viennent d'ouvrir la pêche aux poulpes après 3 mois de fermeture pour repos biologique. Une technique de plus en plus appréciée par la population elle-même qui se montre volontiers à l'appliquer. Plusieurs tonnes de pieuvres à pêcher sont attendues.
Fermée depuis le 1er novembre 2023 dans 17 villages du PNM, soit 3 mois de repos biologique, la pêche aux poulpes a été ouverte successivement le samedi 10 et le dimanche 11 février 2024 dans 17 localités de Mohéli. Des villages qui ont eux-mêmes, selon les responsables du PNM, accepté ou sollicité le repos biologique des poulpes dans leurs terroirs marins respectifs. « En effet, ils ont bien compris les avantages et les bienfaits de cette gestion efficace, rationnelle et responsable de l’espèce et de son habitat » rassure Cheikdine Saïd le chargé de communication et éducation environnementale au PNM.
Le samedi 10 février ce sont les localités de Ndremeani, Miremani-Ndrondroni, Ouallah 1, Ouallah 2, Miringoni, Mbatsé, Ntakudja, Bandar-es-Salam, Djoiézi, Wanani, Mlabanda, Kangani, hamavuna et Itsamia qui étaient censés procéder à cette ouverture malgré quelques soucis pour certaines. À Hamavouna, 46 pêcheurs ont pu peser 500 kg de pieuvres et le plus grand avait 5 kg. À Bandar es Salam, rien que pour la journée du samedi, 601 poulpes de 936 kilos au total ont été pêchées. Mais il faut attendre quelques jours, selon les responsables du parc, avant d’avoir les statistiques complètes. À noter que l’année dernière près de 18 tonnes ont été pêchées dans l’ensemble de l’île.
Pour rappel, la coopérative Moibaysone de Wanani a reçu en décembre dernier un chèque d’un million 500 mille francs par le Fonds japonais à travers le Croissant rouge comorien pour l’achat, le traitement et la conservation des poulpes. Ce dimanche 11 février c’est au tour de Nioumachoi, Fomboni et Barakani de passer à l’ouverture. Les principaux objectifs de ce repos biologique des poulpes, selon les responsables du PNM, sont l'augmentation de l’espèce en quantité et en taille, un maintien de la ressource sur le long terme pour bien favoriser sa régénération et une meilleure gestion de l’habitat. En plus tout l’écosystème, à savoir corail et herbier, profite de la pause en période de repos biologique pour bien repousser, s’épanouir et se développer.
Riwad
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