Toujours dans l’attente d’une amélioration de leurs conditions de travail, notamment la valorisation de la grille indiciaire et leur avancement, l’intersyndicale des agents de l’éducation nationale interpelle le gouvernement. Si d’ici le 16 novembre, ils n’obtiennent pas gain de cause, ils vont déclencher une grève illimitée.
Devant la presse, hier mardi 31 octobre, le secrétaire général de l’intersyndicale des agents de l’éducation nationale Moussa Mfougouliye a informé que le protocole d’accord qui a été signé entre le gouvernement et le syndicat des enseignants n’est toujours pas respecté. « Nous avons attendu plusieurs mois, et jusqu’à présent rien n’a été fait. Lors de notre dernière rencontre avec le chef de l’Etat, il nous a promis qu’il va se pencher sur nos revendications mais force est de constater que nous sommes toujours dans l’attente. Nous étions obligés d’organiser la rentrée pour ne pas amputer l’année scolaire et jusqu’à présent nous sommes dans l’impasse », souligne-t-il.
Si d’ici là, il n’y a pas eu un compromis, l’intersyndicale prévoit d’ici jeudi 02 novembres prochain d’adresser un préavis de grève au ministère de l’éducation. « Si d’ici le 16 novembre prochain, rien n’est fait, nous serons obligés d’entamer une grève illimitée jusqu’à avoir gain de cause », lance-t-il.
Pour mémoire c’était en mai 2022, dans le but de sauver l'année scolaire et réaliser les examens nationaux, le ministère de l'éducation nationale, la fonction publique et l'intersyndicale ont signé un protocole d'accord. Ce dernier avait pour objectif d’améliorer les conditions de travail des enseignants en accordant à ces derniers le bénéfice d'une nouvelle grille indiciaire ou l'amélioration du point indiciaire et d'avancement. Ce fut un vœu pieux comme tant d’autres. « Alors que pour nos collègues des autres départements, leurs conditions ont changé, nous on est toujours là, sans rien, même nos avancements sont gelés », déplore-t-il.
Andjouza Abouheir
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