© : HZK-LGDC
Un bateau acheté par le gouvernement comorien vient d'accoster au port de Moroni lundi dernier. Et en attendant la cérémonie officielle d'inauguration, par le gouvernement, la société SOCONAM l'a réceptionné en présence de la presse. Cette acquisition est une des solutions envisagées par les autorités pour résoudre la crise de la chaine d’approvisionnement, après le retrait de la compagnie MARSK.
Un ouf de soulagement dans le domaine du transport de fret maritime. Le pays vient de se doter d'un porte conteneur qui se trouve dorénavant au port de Moroni. La réception de ce bateau dénommé LCD, acheté en Inde par l’Etat comorien, a eu lieu lundi dernier par la société comorienne de Soconam. Kamil Issouf, le directeur général de cette société affirme après cette réception que l'objectif numéro un de l'achat de ce bateau est clair. « Il s'agit de sécuriser le transport du carburant dans les îles », assure le directeur général. Il précise que ce bateau dispose des ballastes pour stocker le carburant. « Ce bateau a une capacité de 120 tonnes de carburant », précise-t-il. Concernant le prix d’achat du navire, il laisse le soin au ministre en charge des transports maritimes de l’annoncer lors de l’inauguration officielle.
Pour sa part Misbahou, DGA de ladite société ajoute que ce bateau peut transporter des engins très lourds. « Ce n’est pas fini puisque ce bateau peut transporter jusqu’à 60 conteneurs », ajoute-t-il avant d'annoncer qu'il y aura un recrutement de techniciens comoriens pour travailler à bord de ce bateau. « On va recruter des comoriens sauf la partie technique », révèle-t-il en précisant que « nous avons constaté qu’il y a des moteurs neufs. Nous ne pouvons pas se hasarder ». Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois que l’Etat comorien achète un bateau. L’Iran, sous le régime de l’ancien président Sambi avait offert un bateau aux îles de la lune.
Ibnou M. Abdou
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.