Dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme, le gouvernorat de Ngazidja a organisé jeudi 09 mars en partenariat avec l’Union européenne et le Pnud, une table ronde pour mettre en lumière un livre qui témoigne le travail acharné de 12 femmes aux parcours exceptionnels. «Tsi chindi, ngodjo chinda ! J’ai réussi, tu réussiras ». Le livre vise à encourager la participation des femmes dans la vie politique.
À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, le gouvernorat de Ngazidja et ses partenaires ont organisé jeudi 09 mars une table ronde pour mettre en lumière le livre « Tsi chindi, ngodjo chinda! J’ai réussi, tu réussiras ». Ce livre restitue les « parcours exceptionnels », de douze femmes activistes et influentes de ce pays, à l’instar du gouverneur de l’ile, Sitti Farouata, la première femme Maire des Comores, Moinaecha Mroudjae, la présidente du CNDHL Sittou Raghadat. C’était l’occasion pour cette dernière d’échanger avec le public et d’encourager la participation politique des femmes.
Dans son intervention, Sitti Farouata Mhoudine a expliqué que le chef de l’Etat a cru en elle et encourage d’autres femmes à se lancer dans la politique et de croire en elles. « Je pense que nous avons ensemble porté notre pierre à ce résultat. Beaucoup m’ont soutenu et je leur remercie, nous avons relevé ensemble ce défis. Et comme nous avons des dirigeants dans ce pays qui ont une politique de promotion de la femme, il faut saisir cette occasion pour franchir le cap. Il faut donc oser », renchérit-elle.
La vie est une question d’organisation et d’opportunité à saisir mais aussi il faut savoir saisir la chance, explique la première femme maire, Moinaecha Mroudjae. « Les femmes sont capables de beaucoup de choses. Être femme engagée et politicienne est une question d’éducation. Je suis née à Madagascar, dans un environnement où la femme et l’homme ont le même rôle dans la famille. Il faut aussi s’organiser et le fait que les femmes arrivent à gérer leur foyer prouve qu’elles peuvent assumer de grandes responsabilités dans le pays », avance-t-elle.
De son coté, Sittou Raghadat Mohamed a expliqué que le combat consiste à construire un pays. « Nous allons-nous battre, notre seule arme c’est la solidarité. Nous sommes capables d’y arriver et tous ensemble. Car la femme est une combattante, aujourd’hui elle assume des responsabilités », indique-t-elle. Notons que les comoriennes engagées en politique sont sources d’inspiration pour tout un chacun. Chacune de ces femmes a mené et continue à mener un combat que beaucoup disaient perdu d’avance. C’est dans cette lancée que cette conférence débat a pris tout son sens.
Andjouza Abouheir
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