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La Fondation HAZI HAKI a organisé, ce vendredi 28 mars à Moroni, une formation consacrée aux enjeux et applications de l’intelligence artificielle. Animée par Karim Attoumani, spécialiste en techno-pédagogie, cette session de trois heures a réuni 90 participants venant de divers horizons tels qu’enseignants, artistes, géophysiciens et communicants, etc. Une diversité de profils qui reflète l’intérêt grandissant pour cette technologie en plein essor, désormais omniprésente dans les transformations professionnelles et sociétales.
L’objectif de cette formation était d’initier les participants aux fondamentaux de l’intelligence artificielle et à ses usages concrets. Dès l’ouverture, Mohamed Said Abdallah Mchangama président de la Fondation HAZI HAKI a réaffirmé son engagement en faveur de l’innovation et du développement technologique. « L’IA n’est plus un une science-fiction. Elle est déjà une réalité qui façonne notre quotidien et nos métiers. Il est essentiel d’en comprendre les mécanismes pour mieux l’exploiter », a-t-il souligné. Karim Attoumani, spécialiste en techno-pédagogie, régulation des technologies de l’information et gouvernance d’Internet, a offert un aperçu détaillé des intelligences artificielles les plus populaires. Il a présenté les méthodes pour les installer et les utiliser de manière optimale, tant sur ordinateur que sur téléphone. Une attention particulière a été portée sur le prompt engineering, une approche essentielle pour maximiser l’efficacité de l’interaction avec ces outils numériques.
La formation ne s'est pas limitée aux aspects techniques ; elle a également lancé une réflexion plus profonde sur l’avenir de l’intelligence artificielle aux Comores. « Nous devons anticiper son impact sur nos métiers et développer une stratégie nationale pour encadrer et tirer profit de cette révolution technologique », a souligné un des participants. Plusieurs professionnels utilisant ChatGPT ont partagé leurs expériences, jugées à la fois enrichissantes et révélatrices. Certains l’utilisent notamment pour résumer des documents longs, malgré une certaine réticence initiale quant à l'efficacité d'un assistant virtuel. Toutefois, dès leurs premiers échanges, ils ont été impressionnés par sa capacité à comprendre et à répondre de manière pertinente aux questions posées.
Aujourd'hui, la question qui se pose est celle de la jurisprudence et de l’éthique entourant l’utilisation de ChatGPT. D’autres ont témoigné de l’utilité de cet outil pour le brainstorming d’idées, la rédaction de textes et même la résolution de problèmes complexes. Sa capacité à s’adapter à différents tons et styles de communication à rendre les interactions encore plus fluides et naturelles est impressionnant. Mais encore une fois, il faut tenir compte des erreurs, car il ne faut pas se fier seulement à l’intelligence artificielle.
Mohamed Ali Nasra
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