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Une deuxième séance de formation sur l’intelligence artificielle (IA) a été organisée à Moroni le 11 avril dernier par la fondation Hazi Haki. Cette formation avait réuni quelques autorités du gouvernement, le secteur privé, des enseignants et des étudiants dans l’objectif de s’approprier les avantages majeurs de l’IA, permettre aux participants d’être maître de cette nouvelle version digitale au lieu de la subir. Cette session doit placer le pays au cœur de l’IA afin de la mettre au service du développement du pays.
L’intelligence artificielle est devenue la base de tout apprentissage à tel point que de nombreux pays du monde considèrent cette évolution comme la meilleure invention de l’homme et elle représente l’avenir. Cette perspective incite notre pays à explorer cette nouvelle technologie pour servir au développement de divers secteurs d’activité. Cette vision a justifié la tenue d’une deuxième session de formation sur la pratique de l’intelligence artificielle (IA), organisée vendredi dernier par la Fondation Haki Hazi. Lors de cette formation, certaines autorités ont montré leur intérêt par rapport à l’avènement de l’IA. « La mise en place de cette nouvelle technologie est un phénomène répandu sur toute la planète. Cette formation est une opportunité pour les jeunes comoriens d’en connaître beaucoup plus sur cette nouvelle technologie, et réfléchir à une stratégie d’accompagnement de l’écosystème du pays », a recommandé Salim Hafi, secrétaire général adjoint du gouvernement.
L’initiative d’organiser la formation sur l’IA est encouragée par les résultats de la première formation. Dans ce contexte, Mohamed Saïd Abdallah Mchangama président de la Fondation Hazi Haki a expliqué : « Il s’agit de la deuxième formation qui regroupe une quarantaine de jeunes lycéens dans le principe d’échanger pour aboutir à une meilleure application de l’IA dans le pays. Donc, je pense que l’université des Comores doit commencer déjà à enseigner cette nouvelle technologie et le secteur privé doit s’impliquer davantage et s’organiser pour former des jeunes et je pense que des médecins, des professionnels ou encore des associations doivent travailler en collaboration pour des formations spécialisées aux connaissances de ce monde digital.»
Dans cette optique, Ahmed Chamsoudine président de l’Uccia a renchéri : « Cette initiative est très importante dans la mesure où elle initie des actions pour renforcer l’économie du pays à travers l’intelligence artificielle. La maîtrise de cette nouvelle technologie est très prometteuse dans tous les secteurs d’activité ». Karim Athoumani qui est le formateur a éclairci : « Il est question dans cette session d’apprendre à installer ou utiliser l’IA. Savoir ce que les machines attendent des nous. On voudrait créer une sensation permettant aux usagers de prendre une décision si nous voulons subir les résultats de l’IA ou être au cœur de cette nouvelle technologie.»
Kamal Gamal
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