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Dans le cadre du projet « lutte contre les maladies non transmissibles à travers la sécurité sanitaire des aliments », financé et appuyé par l’OMS, la Fadesim appuie les vendeuses et coopératives agricoles de Fomboni. Ce projet permet à ces travailleurs des marchés de prendre conscience de l’importance de vendre des produits sains et favorables à la santé en se souciant des consommateurs.
En présence du représentant de l’OMS, du directeur de cabinet du ministère de la santé et des autorités locales de Fomboni, la Fadesim qui est porteur du projet « lutte contre les maladies non transmissibles à travers la sécurité sanitaire des aliments » financé par l’OMS, a procédé jeudi 16 novembre dernier à la remise des kits d’étalage aux vendeuses du marché et coopératives agricoles. Il s’agit de 100 tables, 100 chaises, etc. En effet, la question de sécurité sanitaire reste une préoccupation de santé publique. L’OMS vise à faciliter la prévention, la détection et l'action au plan mondial et à faire face aux menaces de santé publique liées à des aliments impropres à la consommation.
Sur ce sujet précis, l’Ong Fadesim à travers son président Mouayad Salim a fait le constat de l’augmentation croissante des maladies cardiovasculaires. Les causes sont diverses et variées sauf que la plupart des techniciens de santé considèrent que l’hygiène alimentaire et la malnutrition peuvent être aussi une des causes de l’accroissement de ces maladies. Selon une enquête menée en 2012, 123 cas dont plus de 70% des femmes souffrent d’hypertension artérielle dont la principale cause est la qualité nutritionnelle et l’hygiène alimentaire. Dans le marché de Fomboni, les produits sont posés à même le sol, sans aucune précaution. « Cette enveloppe a permis à notre structure d’œuvrer dans son domaine favori qui est la sécurité alimentaire et surtout les conditions de travail de la femme pour sa santé physique. Ce projet est innovant car il permet aux autres travailleurs des marchés des Comores de prendre conscience de l’importance de vendre intelligemment en se souciant des consommateurs », souligne-t-il.
Pour l’OMS, le Dr Diarra Abdoulaye explique que la sécurité sanitaire des aliments relève de la responsabilité commune des autorités nationales, des producteurs et des consommateurs. Chacun a un rôle à jouer, de la ferme à l’assiette, pour garantir que les aliments sont salubres et favorables à la santé. « Pour l’OMS, la promotion de la santé à travers les organisations de la société civile est aussi un moyen d’accélérer la mise en œuvre du 13ème programme général de travail, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs du triple milliard. L’OMS joue un rôle de premier plan dans la coordination et la promotion de la lutte mondiale contre les maladies non transmissibles. C’est donc dans sa mission de soutenir toute initiative de la société civile qui entre dans le cadre de la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles à travers la sécurité sanitaire des aliments. S’engager dans la sécurité sanitaire des aliments c’est aussi s’engager pour la santé humaine, la prospérité économique, l’agriculture, l’accès aux marchés, au tourisme et développement durable », renchérit-il tout en saluant la bravoure de ces femmes.
De son côté, le représentant de la ministre de la santé, Saïd Mohamed Hamza exhorte aux membres de Fadesim de continuer à soutenir les agriculteurs pour que les aliments soient sains. Et es bénéficiaires comptent multiplier les efforts pour la survie de la population. La présidente de la coopérative Roho djema, Ichati Ali Athoumani a loué encore les efforts de l’OMS pour leur appui multiforme. « Nous sommes heureuses de cette belle initiative qui vise d'abord à nous sécuriser et à sécuriser les aliments. Je suis agriculteur, une fois que je recueille les tomates, je les laves et je le mets à disposition de mes clients », témoigne-t-elle.
Andjouza Abouheir
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