Il y avait une lueur d’espoir quant à la reprise des cours au niveau des écoles publiques. Mais après concertation, les enseignants ont décidé de continuer la grève jusqu’à nouvel ordre. Selon le syndicat des enseignants, aucune reprise n’est possible sans un effort de concession du gouvernement.
Pas de retour en arrière pour l’intersyndicale. Après que les enseignants se soient concertés en assemblée générale au niveau national, ils ont décidé de poursuivre la grève jusqu’à nouvel ordre. Le secrétaire général de l’intersyndicale Moussa Mfougouliye fait savoir que le gouvernement ne veut pas faire d’effort et sans effort, ça sera compliqué d’effectuer la rentrée. « Les enseignants ont décidé de ne pas reprendre les cours, car aucun geste n’a été fait par le gouvernement. Notre revendication concerne la valorisation de la grille indiciaire. On nous a ressorti toute une série d’explications. On nous a dit que c’était impossible en ce moment et qu’on devrait attendre jusqu’en 2025, vu les contraintes budgétaires du pays. Cependant, on a formellement demandé ce qui était possible pour suspendre cette grève en attendant de trouver un terrain d’entente », souligne-t-il, avant d’ajouter que : « Ils nous ont fait la proposition d’avancement. On a proposé quatre avancements mais malheureusement même un seul n’est rendu pas possible. Il est donc impossible que nous reprenions les cours dans ces conditions ».
Sur cette grève, les écoles privées avaient suivi le mot d’ordre en 24 heures au niveau des îles. Mais le secrétaire général de l’intersyndicale avance que des négociations seront entreprises avec les écoles privées. « Je crois que maintenant elles seront dans l’obligation de suivre le rythme vu l’évolution des choses », précise-t-il.
Rappelons que c’était samedi 23 décembre qu’une rencontre avait eu lieu entre le gouvernement et l’intersyndicale en vue de trouver un compromis face à cette grève qui secoue le pays depuis le 17 novembre. A la sortie de cette réunion, le ministre de l’éducation s’était félicité du bon comportement du syndicat et des négociations. Il faut croire que les négociations n’ont pas permis une sortie de crise. La question qu’on se pose aujourd’hui : jusqu’à quand cette grève va durer ? Se dirige-t-on vers une année blanche ou bien le gouvernement finira par se réveiller pour sauver l’année scolaire ?
Andjouza Abouheir
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