La Gazette

des Comores

Des formateurs formés sur la surveillance des décès maternels et périnatals

Des formateurs formés sur la surveillance des décès maternels et périnatals © : HZK-LGDC

Le ministère de la santé avec l’appui de l’Oms a organisé un atelier de formation des formateurs sur la surveillance des décès maternels et périnatals dans le pays. Cette formation va permettre de mieux connaitre les causes de ces décès et y opposer une stratégie adaptée pour mieux les prévenir et les réduire.


Le ministère de la santé en collaboration avec l’OMS a organisé un atelier de formation des formateurs sur la surveillance des décès maternels et périnatals en Union des Comores. Cet atelier de cinq jours, qui a vu la présence du directeur général de la santé Dr Saindou Ben Ali,  rentre dans le cadre de la prévention des décès maternels et néonatals. Cet exercice qui sera assuré par le Dr Conombo Kafando et Sibdou Ghislaine va permettre de mieux connaitre les causes de ces décès et y opposer une stratégie adaptée pour mieux les prévenir et les réduire.

Dans ce contexte, l’OMS œuvre pour la réduction des décès maternels et périnatals par le renforcement de la recherche, pour développer des normes mondiales, des procédures et des recommandations cliniques et programmatiques fondées sur des données factuelles. Elle apporte aussi un soutien technique avec un financement catalytique aux États membres. En mai 2016, les États Membres de l’Oms ont adopté une résolution (WHA69.2) qui invite les pays à s’engager à mettre en œuvre la stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent.

Dans son allocution, le représentant de l’OMS Dr Diarra Abdoulaye a saisi cette occasion pour féliciter le gouvernement comorien pour avoir non seulement donné la priorité à ce programme, mais aussi pour tous les efforts qu’il ne cesse de déployer pour l’amélioration de la santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents. « Cet engagement est aussi un signal fort pour la communauté internationale indiquant explicitement qu’il est possible de sauver la vie des mères et des nourrissons si on mobilise les moyens humains, matériels et financiers requis », avance-t-il. Selon toujours lui, la prévention des décès maternels et néonatals est possible et conditionnée à l’assurance que la femme enceinte bénéficie de l’assistance d’un personnel qualifié durant sa grossesse, pendant, et après l’accouchement, et des soins obstétricaux d’urgence lorsque les complications en rapport avec la grossesse ou l’accouchement se présentent. « Au-delà des conditions proprement sanitaires ou médicales auxquelles elles renvoient directement, la mortalité maternelle et la mortalité néo-natale ont de nombreuses causes dont la résolution n’est pas exclusivement du ressort du secteur de la santé », précise-t-il.

L’OMS s’engage à renforcer les compétences du personnel de santé par la mise à disposition de techniques et de pratiques adaptées aux conditions locales, d’où l’organisation de cet atelier. «  Je vous exhorte tous de profiter de cet atelier pour échanger sur vos expériences et d’aller dans les détails les plus profonds afin de vous approprier cette stratégie de surveillance et de riposte et de vous en servir dans vos différents districts du pays au bénéfice de nos femmes, filles et nos enfants », exhorte-t-il. Rappelons que la surveillance des décès maternels et riposte (SDMR) est une forme de surveillance continue qui établit une passerelle entre le système d’information sanitaire et les processus d’amélioration de la qualité des soins du niveau local au niveau national.

Andjouza Abouheir

 


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