Le président Azali Assoumani, président en exercice de l’UA, participe aux efforts de médiation proposée par l’organisation panafricaine pour mettre fin à la guerre russo-ukrainienne. Arrivée hier jeudi 15 juin en Pologne, la délégation de six dirigeants africains va se rendre à Kiev puis à Moscou pour tenter de ramener russes et ukrainiens à la table des négociations.
Ils sont six dirigeants africains à prendre l’avion pour la Pologne, le président de l’Union des Comores Azali Assoumani, le sénégalais Macky Sall, le sud-africain Cyril Ramaphosa, le congolais Félix Tshisekedi, le zambien Hakainde Hichilema. Le président de l’Ouganda quant à lui, il se fait représenter dans la délégation. Pour Youweri Museveni, le président Ougandais n’a pas pu faire le déplacement en Pologne, est en convalescence après avoir contracté la Covid-19. Il a délégué son ancien premier ministre Ruhakana Rugunda pour le représenter.
Arrivée à Varsovie hier jeudi, la délégation devrait se rendre en train à Kiev pour rencontrer les autorités ukrainiennes dans le cadre de l’offre de médiation de paix que les leaders africains avaient soumis aux deux parties belligérantes. « Depuis la Pologne, ils se rendront en Russie pour rencontrer les responsables russes. Je souhaite que la mission soit couronnée de succès », a déclaré, le président Youweri Museveni, cité par l’Agence Anadolu, l’agence de presse turque.
C’est au président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a été chargé de présenter à la fois à Poutine et à Zelensky, l’offre de médiation de l’organisation panafricaine. La semaine dernière, le président Ramaphosa s’est entretenu au téléphone avec le président Russe pour l’informer de l’initiative africaine. « Le président Poutine a salué l’initiative des chefs d’Etat africains et a exprimé son souhait d’accueillir la mission de paix », note un communiqué de presse de la présidence de l’Afrique du Sud.
« Kiev et Moscou doivent nous faire part de leur point de vue sur la guerre ainsi que leurs exigences minimales pour amener ce conflit à sa fin. Ils vont exprimer clairement où ils en sont eux-mêmes et nous serons là pour les écouter », avait souligné le président Ramaphosa.
« En faisant cela, nous serons en capacité de donner toutes les perspectives en tant qu’Africains notamment sur la façon dont nous voyons cette guerre et son impact sur l’Afrique dans le domaine du coût des aliments, des céréales et son impact en Europe et sur le reste du monde », avait soutenu le président sud-africain, selon qui, ce conflit est devenu global, raison pour laquelle, tout le monde veut qu’il y ait la paix.
L’offre africaine de médiation, intervient après celles présentées par la Turquie, la Chine et surtout la médiation conjointe Chine - Emirats Arabes Unis - Brésil, proposée par Lula et qui se sont toutes soldées par un échec.
Maoulida Mbaé
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