La Gazette

des Comores

Azali : « renforcer le leadership dans la gestion des affaires de l’Etat »

Azali : « renforcer le leadership dans la gestion des affaires de l’Etat » © : HZK-LGDC

Pour concrétiser le PCE, le chef de l’Etat Azali Assoumani place sa confiance dans le dynamisme de ce nouveau et jeune gouvernement, pour approfondir et accélérer les réformes déjà entreprises.


1975-2024. Le pays a commémoré ses 49 ans de souveraineté ce samedi 06 juillet. Une cérémonie marquée par la présence du Président de la Banque Africaine de développement Akinwumi Adesina et du directeur général de l’Asecna. Dans son traditionnel discours, le chef de l’Etat Azali Assoumani a rendu hommage au père fondateur de la République, Ahmed Abdallah Abderrahmane et à ses compagnons, ainsi qu’à tous ces visionnaires qui ont œuvré pour la libération de notre peuple du joug colonial. D’emblée, il a rappelé que lors du référendum du 22 décembre 1974, le peuple comorien s’est exprimé à 95% pour l’Indépendance, dans un décompte global des résultats de l’archipel. Abordant donc la question de l’île sœur de Mayotte, il forme le vœu, « que le droit international et les principes sacro-saints de la Charte des Nations Unies à laquelle tous nos pays font partie intégrante l’emporteront, pour que les Comoriennes et les Comoriens des 4 iles, puissent bâtir, enfin, dans l’harmonie et la sérénité, l’unité nationale, tant attendue pour plus de paix, de progrès et de prospérité en privilégiant la coopération avec la France, dans l’intérêt de nos deux pays amis et frères » , déclare-t-il.

Sur le plan intérieur, Azali a souligné quelques avancées comme le classement des Comores dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires, l’adoption du plan Comores émergent, etc. Il précise que le pays doit avoir comme objectif ultime le progrès socio-économique, « gage de paix et de stabilité ». Selon lui, le pays a été exposé ces dernières années, aux effets graves des crises sécuritaires, sanitaires, économiques et climatiques. En dépit de ces obstacles, l’histoire a montré que notre pays est capable de réaliser des grandes performances  dès lors qu’il est uni, qu’il se mobilise.

Il est revenu sur son choix de mettre en avant des jeunes hommes et femmes dans son nouveau gouvernement. « J’ai voulu donner à cette importante catégorie de notre population, l’occasion de faire ses preuves, à travers l’innovation, la créativité et la diligence. Le terrain a été déblayé par leurs aînés, notamment le Plan de relance qui est destiné à accélérer la mise en œuvre concrète du PCE ; c’est à eux maintenant de faire de ce plan ambitieux, qui est à la mesure des enjeux et défis auxquels nous devons faire face, une réalité », note-t-il. Il défend un partenariat actif et rénové avec l’ensemble de ses partenaires au développement, incluant les investisseurs privés pour que les annonces de contributions, en faveur du PCE puissent se concrétiser. Et le locataire de Beit-Salm de fixer le cap de son quinquennat en appelant son gouvernement à « renforcer le leadership dans la gestion des affaires de l’Etat », avec comme méthode « la gestion axée sur les résultats en introduisant la notion de performance ». Et lui de s’engager à « poursuivre et approfondir les efforts pour instaurer un environnement des affaires propice à l’investissement privé ». 

La nouvelle équipe formée 1 mois après son investiture, est enfin appelée à poursuivre le dialogue initié entre les secteurs public et privé à travers les plateformes déjà en place, pour lutter contre le chômage en accélérant la croissance économique, accentuer la lutte contre la corruption, et renforcer et diversifier nos relations avec nos partenaires au développement. « Pour réussir pleinement sa mission, visant à conduire notre pays vers un développement durable et harmonieux, ce gouvernement a besoin de travailler dans un climat de paix, de stabilité et de sérénité », conclut celui qui ne se lasse pas d’appeler toutes les forces vives de la nation au dialogue politique, « dans un climat apaisé », et ce à quelques mois des élections législatives. Sera-t-il entendu par l’opposition qui continue de contester les élections présidentielle et des gouverneurs du 14 janvier dernier.

Andjouza Abouheir

 


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