Dans le cadre du renforcement des capacités du personnel des différentes directions et centres douaniers en matière de simplification et harmonisation de la facilitation des échanges, la douane comorienne a sollicité l’appui et le support de l’OMD. Ainsi un atelier de cinq jours est ouvert hier mardi dans le cadre de la coopération avec l’organisation mondiale des Douanes.
Un atelier de cinq jours sur la Convention de Kyoto Révisée a été ouvert hier mardi à Moroni. La journée a vu la participation du directeur général de la douane, de deux experts de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et des fonctionnaires de l’Administration Générale des Douanes. « Les Comores sont en bonne voie et cet atelier permettra à la douane comorienne d’adhérer à l’’accord de l’Organisation Mondiale du Commerce et à la Convention de Kyoto Révisée visant à accompagner à travers la facilitation des échanges au niveau international » a déclaré Samson Bilangna, Administrateur technique principal à la Direction du contrôle et de la facilitation de l’Organisation Mondiale des Douanes.
Cet atelier qui va prendre fin le 22 février est organisé par l’OMD à partir de fonds finlandais en faveur de l’administration douanière de l’Union des Comores. Le directeur général de la douane parle d'un objectif simple à savoir la formation des cadres des Douanes Comoriennes à la maîtrise des instruments internationaux consacrés à la facilitation des échanges, tels que l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges et la Convention Internationale pour la simplification et la modernisation des régimes douaniers pour la Convention de Kyoto Révisée. « L’adhésion des Comores à la CKR présente des avantages considérables. Une adhésion réussie permettra à l'économie des Comores d'en tirer tous les bénéfices. C’est dans ce sens que l’état comorien veut adhérer rapidement à la CKR compte tenu des coûts d'option potentiels qui incombent aux parties encore non contractantes », indique Kamaldini Soeuf.
A ce rythme, les douanes comoriennes participent d’une manière concrète au développement du pays et vers l’émergence tant souhaitée par les comoriens. « On n’émerge pas en achetant et vendant, c’est en produisant et en investissant en termes d’échanges », avance-t-il, avant de conclure que l’adhésion à la CKR ramènera beaucoup d’investisseurs et renforcera le secteur privé car la mise en place de procédures efficaces et simplifiées aux frontières constitue l'un des facteurs importants pour déterminer les endroits où il convient d'investir ».
Ibnou M. Abdou
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