L’avocat de Chabane Bourhane a dénoncé ce lundi 28 octobre, la diffusion d'informations erronées par certains médias, dont Djama Radio. Cette dernière a affirmé que son client serait en détention pour des faits de diffamation remontant à 2023, information que l’avocat qualifie de « fausse et trompeuse ». Il appelle à la retenue et la vérification des informations avant toute publication.
Devant la presse, ce lundi 28 octobre, Me Fahardine Mohamed Abdoulwahid parle d’allégations véhiculées à l’encontre de son client. Selon lui, bien que Chabane Bourhane ait effectivement été jugé et condamné en juin 2023 à deux mois de prison ferme pour diffamation, cette décision a immédiatement fait l’objet d’un appel par l'avocat Me Issa Moutard. L’appel, interjeté le 24 juin 2023, a suspendu toute conséquence de la condamnation initiale jusqu’à nouvel ordre. « Chabane Bourhane ne peut être considéré comme officiellement condamné, une réalité qui semble avoir été ignorée par les journalistes ayant diffusé cette information sans vérification », insiste-t-il.
L’avocat a tenu à rappeler que l'affaire en question est en appel, ce qui rend toute conclusion prématurée. Il a exprimé son inquiétude face à une tendance à la diffusion de fausses informations, mettant en lumière l’importance pour les journalistes de vérifier scrupuleusement leurs sources afin de ne pas nuire à l'honneur d’autrui. Le conférencier a souhaité clarifier la situation actuelle de son client. « Chabane Bourhane est en détention provisoire pour une nouvelle accusation de diffamation qui porte atteinte à l’honneur et à l’image de plusieurs personnalités de la ville de Koimbani, cette incarcération est liée aussi à des plaintes qu’il avait déposées lui-même. En effet, Chabane Bourhane s’était initialement plaint d’atteintes à son honneur, mais les rôles se sont inversés trois jours après sa plainte », confie-t-il. Cette situation suscite de nombreuses questions et crée un climat d’incertitude que l’avocat espère clarifier prochainement chez le juge d’instruction.
« Mon client plaide non coupable et coopère pleinement avec le juge d’instruction », témoigne-t-il. Il a souligné que l’enquête se poursuit et que « toutes les précisions nécessaires seront communiquées en temps voulu ». En attendant, il appelle les médias à respecter « la présomption d’innocence » et à faire preuve de rigueur avant toute publication qui pourrait nuire à la réputation de son client.
Andjouza Abouheir
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.