Pour accélérer la mise en œuvre du projet de renforcement de la gouvernance locale de l’eau et sécuriser son approvisionnement, le comité de pilotage, en collaboration avec le ministère de l’Environnement et le PNUD, s'est réuni ce mardi 1er octobre à Moroni.
Cette session a permis de faire le point sur les réalisations déjà effectuées et celles en cours dans le cadre de l’accès à une eau durable et résiliente face aux défis climatiques. Selon Abdourahamane Ali Mroivili, secrétaire général du ministère de l’environnement, cette réunion est une occasion d’échanger sur les leçons apprises et de se projeter sur les perspectives à venir pour ce projet porteur de nombreux espoirs. « En présence du chef de l’Etat, nous avons inauguré le 23 octobre 2023 de nouveaux réseaux d'eau potable à Anjouan, permettant d'améliorer significativement le taux d'accès à l'eau potable sur le territoire national, qui est passé de 15% à 33%. Ces réalisations sont la preuve concrète des progrès accomplis. Nous avons également multiplié avec succès les tests de pompage et poursuivi la construction de réservoirs, essentiels pour alimenter durablement les différents réseaux en place », a souligné le secrétaire général lors de cette réunion, tenue ce mardi 01 octobre au Retaj.
Il a ensuite affirmé que 2023 a marqué une étape cruciale dans leur parcours. « L'année dernière a fortement contribué à l'atteinte de nos objectifs de développement durable, en particulier en améliorant l'accès à une eau potable pour le bien-être de nos populations, en parfaite adéquation avec la vision du Plan Comores Émergent. Ce projet avance globalement bien et continue de progresser vers plus de réalisations concrètes. Il est d'une importance capitale, et nous sommes à mi-chemin d'une initiative qui transformera durablement la vie de nos concitoyens. »
Lors de son intervention, il a tenu à préciser que, malgré le changement de responsabilités de certaines autorités, l'ambition du projet reste intacte. « Plusieurs de mes collègues ont dû assumer d'autres fonctions, mais l'avancement du projet et notre état d'esprit restent inchangés malgré ces réajustements. Ce projet ne repose pas sur des individus, mais sur l'intérêt général. L'important est notre engagement collectif : celui du comité de pilotage, du gouvernement, du PNUD, du Fonds Vert pour le climat et des autres partenaires, à poursuivre les efforts avec la même rigueur et détermination».
Le secrétaire général a rappelé que, bien que les circonstances l’aient conduit à présider ce comité, il a profité de l'occasion pour souligner le rôle crucial de chacun dans la réussite du projet. « Ce comité de pilotage est l'instance qui valide les actions à entreprendre et confère au projet Fonds Vert toute la légitimité nécessaire à ses interventions. Notre mission principale est de garantir à plus de 450 000 personnes un accès à l'eau potable d'ici 2030 », a-t-il expliqué.
Enfin, il a encouragé les participants à maintenir le même niveau d'engagement qui a permis les succès réalisés jusqu’à présent. « Ensemble, nous pouvons faire en sorte que ce projet réponde aux attentes de nos communautés et devienne un pilier central du développement durable aux Comores ».
Mohamad Abderemane, coordinateur du projet, a présenté un bilan détaillé des réalisations obtenues jusqu'à ce jour. Il a mis en lumière les avancées notables, notamment dans les travaux de forage, la construction de réservoirs, ainsi que la construction d'un laboratoire à l'université. Les membres du comité de pilotage, qui ont visité les chantiers hier dans les régions de Hambou, Mbadjini, Bambao, et l'université, ont pu constater de visu l'avancement significatif des travaux. Lors des discussions, ils ont exprimé leur satisfaction quant aux efforts déployés et ont témoigné de ce qu'ils ont observé sur le terrain, soulignant ainsi l'impact positif du projet sur le terrain.
Ali Mohamed Nasra
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