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des Comores

Éducation: Près de 1400 élèves sans école à Mohéli

Éducation: Près de 1400 élèves sans école à Mohéli © : HZK-LGDC

Suite à la publication par le ministère de l’éducation nationale, de la liste des établissements privés autorisés à exercer cette année sur le territoire de l’Union des Comores, de nombreux parents se retrouvent désemparés. À quelques heures seulement de la rentrée scolaire, et alors que la majorité des établissements ont presque atteint leur capacité d’accueil, une association de parents d’élèves s’est rendue vendredi 27 septembre dernier à Inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) Mohéli pour trouver une solution.


Dans le cadre de la normalisation du secteur privé de l’éducation, le Ministère de l’éducation a publié, le 10 septembre dernier, la liste des établissements scolaires privés autorisés à exercer  sur le territoire de l’Union des Comores pour l’année scolaire 2024-2025. À Mohéli, 15 sur 35 établissements seulement étaient autorisés. Un moratoire de 5 jours à partir du 12 septembre a été ensuite accordé à ces établissements recalés pour leur permettre de soumettre une demande de recours munis des pièces justificatives requises. A la suite de ce processus, 9 établissements ont pu justifier leur situation, mais 11 autres perdent leur homologation cette année. Une situation qui touche près de 1400 élèves qui se retrouvent sans école pour cette rentrée.

Des parents d’élèves, dont les établissements ne figurent pas sur la fameuse liste ont pris d’assaut l’IGEN vendredi  27  septembre  dernier,  pour demander une solution. Une réunion spontanée avec les responsables de l’éducation au niveau de l’île a été organisée. Malheureusement, aucune solution concrète ne leur a été proposée. « Nous venons d’apprendre ce matin même qu’après recours les écoles de nos enfants n’ont pas été retenues, nous sommes venus voir s’il peut y avoir une solution car même les établissements autorisés ne pourront pas accueillir tous ces élèves», regrette Ben Djadid Mohamed Dakoine, parent d’élève. Il ajoute que les responsables se sont contentés de manifester leur désolation sans proposer de solution.

Dans la foulée, le ministère de l’éducation nationale réitère, par un communiqué du 26 septembre, sa décision. Il rappelle que l’inscription des enfants dans des établissements privés non autorisés est formellement interdite. Et ce n’est pas sans conséquence. «  Les concernés  seront empêchés de s’inscrire aux examens nationaux de fin d’années », lit-on dans ce communiqué. De ce fait, les encadreurs pédagogiques des CIPR et les chefs d’établissements non autorisés sont appelés à faciliter le transfert des élèves vers les établissements autorisés. Deux des établissements refusés, dont l’école EP Alamnachraha de Djando, qui propose des classes de la maternelle à la terminale, ont pourtant obtenu d’excellents résultats au BAC ces dernières années.

Riwad


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