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« Les taxes douanières n’ont pas changé depuis 2020 »

« Les taxes douanières n’ont pas changé depuis 2020 » © : HZK-LGDC

La direction de la douane a tenu samedi dernier une conférence de presse pour rappeler les missions de cette institution publique, mais aussi parler des mesures prises depuis le début de la pandémie jusqu’aujourd’hui. Sans doute pour tenter de calmer les esprits en cette période de hausse généralisée des prix, surtout des produits de première nécessité.


Le conseiller technique du directeur général de la douane a animé une conférence de presse sur les missions fiscales, les missions économiques et concours aux autres services de la direction de la douane. Les missions fiscales consistent à renflouer les caisses de l’Etat. Les missions économiques consistent à faire la promotion des entreprises pour la création de richesses et du travail. Quant au concours aux autres services, la direction de la douane se charge de la sécurité des produits, la protection des espèces, la moralité et la santé. « Si nous arrivons à remplir ces missions, nous aurons réussi », explique Ali Hamiss Moussa, le conseiller technique du directeur général.

Sur la cherté de la vie, l’ancien directeur de la douane montre que la douane n’y est pour rien. Selon lui, depuis 2020 jusqu’aujourd’hui, les taxes douanières sont restées inchangées. « Cette difficulté a commencé depuis le début du cyclone Kenneth et a évolué avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19. Et aujourd’hui avec la guerre en Ukraine, les choses commencent à se compliquer. Mais au niveau de la direction de la douane, on fait tout pour assouplir la situation », dit-il.

Ali Hamiss fait référence aux mesures de riposte pour atténuer la flambée des prix. « Nous savons tous que nous vivons une crise internationale. Et aujourd’hui c’est le fret qui a augmenté partout. Mais avec le concours du gouvernement, nous avons décidé de garder le coût du fret avant Covid et avant guerre en Ukraine », affirme-t-il. Concernant l’état de santé de la douane, les conférenciers estiment avoir maintenu des recettes de plus de 2 milliards par mois. Un chiffre qui ne cesse d’évoluer sous la conduite du nouveau directeur général.

Andjouza Abouheir

 


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