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Violences basées sur le genre (VBG) : Mohéli renforce la lutte au niveau communautaire

Violences basées sur le genre (VBG) : Mohéli renforce la lutte au niveau communautaire © : HZK-LGDC

Pendant cinq jours, différents acteurs communautaires de Mohéli se sont réunis pour une formation consacrée à la prévention et à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Clubs de mères, associations de jeunes, volontaires de la Croix-Rouge et autres réseaux locaux ont été sensibilisés aux enjeux de cette lutte, qui ne se limite pas à sanctionner les auteurs mais vise aussi à protéger, accompagner et redonner espoir aux victimes, en particulier les mineurs.


À Mohéli, la lutte contre les violences basées sur le genre franchit une nouvelle étape grâce à une formation de cinq jours organisée à l’intention des acteurs communautaires. Parmi les bénéficiaires figuraient le club des mères, les volontaires de la Croix-Rouge, l’ASCOBEF, le club des jeunes ainsi que les réseaux sociaux communautaires. Ces derniers ont été outillés sur la prévention, la prise en charge des victimes et la sensibilisation de la communauté. « Il est important de rappeler que lutter contre les violences basées sur le genre ne signifie pas uniquement punir les coupables, mais aussi protéger et accompagner les victimes, en particulier les jeunes de moins de 18 ans. Ces enfants, lorsqu’ils osent dénoncer un viol ou d’autres formes de violences, doivent être écoutés, soutenus et seront pris en charge dans plusieurs aspects de leur vie », a expliqué Madame Zara Madi, responsable du service d’écoute à Mohéli

La formation a également insisté sur les conséquences graves des violences, tant physiques que psychologiques, et sur la nécessité d’impliquer la communauté dans une prévention active. Les participants ont appris à mieux détecter les signes de violences, à orienter les victimes vers les structures adaptées et à jouer un rôle d’intermédiaires de confiance.

À travers cette initiative, l’objectif selon les responsables, est clair : briser le silence, encourager la dénonciation et instaurer une culture de vigilance collective. Car lutter contre les VBG, c’est avant tout protéger les plus vulnérables, bâtir une société plus juste et garantir aux futures générations un environnement sûr et respectueux.

Riwad

 


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