La Gazette

Le ministère de la santé à travers la direction régionale au niveau de Mohéli a convié, la semaine dernière, le personnel de santé des différentes structures sanitaires de l’île dans une formation de sensibilisation sur le programme de prévention, transmission mère enfant du VIH SIDA. Il s’agit d’un recyclage dans le but d’éviter la contamination de cette maladie chez les femmes enceintes à leurs enfants en particulier les nouveaux nés.

Le VIH-SIDA, une maladie qui se transmet par pénétration (anale ou vaginale) lors d'un rapport sexuel, par transfusion sanguine, par le partage d'aiguilles contaminées dans les établissements de soin et chez les toxicomanes, mais aussi de la mère à l'enfant au cours de la grossesse et de l'accouchement a fait l’objet d’un atelier de sensibilisation de 3 jours dans les locaux du Croissant rouge comorien. C’est une activité qui s’inscrit dans le cadre du programme PTM (prévention transmission mère enfant) du VIH SIDA. Le personnel de santé en particulier des sages femmes et infirmiers de différents districts sanitaires de Mohéli ont été conviés pour être sensibilisé sur les procédures à suivre pour éviter la contamination de cette maladie chez une femme enceinte à son enfant.

« Nous leur avons dit de ne jamais oublier de faire le dépistage du VIH SIDA chez une femme enceinte lors d'une consultation prénatale. Car grâce à ce programme PTM, plusieurs nouveaux nés viennent au monde sains et saufs sans le VIH même si leurs mères sont testées positives au VIH Sida »a expliqué Sitty Fatima Mohamed Dakouane la directrice régionale de la santé qui affirme en suite que des cas des mères séropositives sont bien enregistrés dans le pays et Mohéli ne fait pas exception.

« Par hasard si une mère est testée positive on lui prescrit un traitement qui est gratuit jusqu'à son accouchement. Quant au nouveau-né on lui donne un sirop à prendre jusqu'à un mois. Après on vérifie  son sang pour connaître s'il est aussi positif ou pas. Dieu merci jusqu'à présent on enregistre des bons résultats au niveau des nouveau-nés » a-t-elle précisé. Ce sont des médicaments très coûteux selon elle, mais avec les partenaires du Ministère de la santé, cette institution arrive à les recevoir gratuitement. « Chaque femme enceinte doit faire au moins 8 visites prénatales. Ils restent jusqu'à présent les moyens efficaces pour lutter contre les complications chez la femme enceinte afin de se protéger et sauver son enfant » a conseillé  la directrice.

Riwad

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