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Un atelier de formation dédié à la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) s’est tenu dimanche 23 novembre, à l’hôtel Faradel de Fomboni-Mohéli. Organisé avec l’appui de la Direction générale de la Santé et de l’Organisation mondiale de la santé, il visait à doter les professionnels de santé des compétences nécessaires pour mener à bien la campagne nationale. Celle-ci aura lieu du 26 au 28 novembre 2025.
Ce séminaire, qui a réuni les leaders formateurs des différents districts sanitaires, avait pour objectif de renforcer la mise en œuvre technique de cette campagne d’introduction du vaccin contre le HPV, un virus responsable de la majorité des cancers du col de l’utérus. Selon le Dr Azhar Salim Mohamed, responsable du programme vaccination à l’OMS, ce fût l'occasion de clarifier le contenu du programme essentiel de formation et de rappeler le contexte particulier du HPV aux Comores. Le spécialiste a expliqué que le cancer du col de l’utérus figure parmi les cancers les plus fréquemment détectés dans le pays, faisant de la prévention une priorité nationale : « Le vaccin protège efficacement contre l’infection au HPV, principal facteur de développement du cancer du col de l’utérus », a-t-il souligné. Il a ajouté que l’introduction de ce vaccin s’inscrit dans une stratégie gouvernementale visant à réduire significativement la mortalité liée à cette maladie.
L’atelier a également permis d’examiner les caractéristiques spécifiques du vaccin, ses implications en pratique et l’importance d’une administration précoce. Les participants ont été sensibilisés à l’incidence et à la mortalité du cancer du col de l’utérus au niveau national, ainsi qu’à la nécessité d’une forte mobilisation communautaire. Pour cette première phase, la priorité sera donnée aux adolescentes âgées de 9 à 14 ans, qui recevront une dose unique de vaccin contre le papillomavirus. La campagne se déroulera dans les écoles, mais aussi dans les communautés locales, afin d'atteindre le maximum de jeunes filles.
« Administré tôt, le vaccin offre une protection durable, estimée entre 15 et 20 ans », a rappelé le Dr Azhar S. Mohamed. Avec cette formation, Mohéli se prépare activement à accueillir une campagne d’envergure nationale, porteuse d’espoir pour la réduction du cancer du col de l’utérus aux Comores. Les autorités sanitaires appellent les familles et les communautés à soutenir pleinement cette initiative salvatrice.
Riwad
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