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Sous l’appui financier de l’UNICEF, des acteurs communautaires et des organisations de la société civile ont passé deux jours de sensibilisation et formation à la salle multifonctionnelle de Fomboni, sur l’assainissement amélioré. Le but du projet est entre autres l’amélioration des conditions d’hygiène à travers l’acceptation d’utilisation des latrines améliorées.
Du mercredi 23 au jeudi 24 octobre, la salle multifonctionnelle de Fomboni a réuni des acteurs du développement communautaire et des ONGs en présence des autorités de l’île pour un atelier de sensibilisation sur l’assainissement des latrines. « Notre pays, est confronté à des problèmes sérieux de couverture des besoins en eau, en assainissement et hygiène pour l’ensemble de la population. Des efforts en investissement ont été fournis de la part du gouvernement mais les résultats ne peuvent pas être obtenus sans une réelle appropriation des communautés », a souligné dans son intervention la représentante du gouvernorat de Mohéli. Le taux de couverture des toilettes améliorées dans le pays représente, selon cette autorité 64%. Des artisans seront formés, disent-ils, dès le mois prochain à la fabrication des toilettes améliorées.
Après avoir défini ensemble le concept « assainissement des latrines », Maarouf Mohamed le formateur a procédé à des travaux de groupe sur comment promouvoir des toilettes plus saines et les contraintes. Il en est ressorti qu’une politique dans ce domaine fait défaut, et l’absence d’une institution spécifique dédiée à l’assainissement comme un ministère, une direction ou commissariat, ne facilite pas la tâche.
Parmi les solutions proposées, figure celle d’intégrer un module de formation dans l’enseignement primaire, approche ludique 100% enfant et sensibiliser les ménages au niveau communautaire. Il faudrait, selon Houda Bacar, l’une des intervenants adopter une stratégie pour faire accepter les nouvelles latrines améliorées. L’implication des chefs de villages et les communes dans la sensibilisation a été mise en avant.
« Certains parmi nous utilisons des toilettes traditionnelles, dangereuses pour notre santé. Je viens d’apprendre durant cet atelier que les toilettes améliorées sont conçues pour notre santé et notre hygiène mais aussi elles respectent notre dignité et nous mettent à l’aise » a conclu Toumani Moilimou, Responsable de l’enseignement au niveau du gouvernorat. Le directeur régional de l’eau et de l’assainissement Nakim ben Kamardine attend de ce projet une amélioration des conditions d’hygiène à travers l’acceptation des latrines améliorées.
Riwad
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