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Dans le cadre de la lutte contre le cancer chez la femme, une marche pacifique de sensibilisation a eu lieu mercredi dernier à Fomboni. Un évènement organisé par l’association comorienne de lutte contre le cancer chez les femmes (ACCF) et ses partenaires pour marquer le mois d'octobre rose du 5 octobre au 5 novembre. Le but recherché est de sensibiliser la population sur les risques du cancer, en mettant un accent particulier sur les cancers du sein et du col de l'utérus, tout en éduquant sur les moyens de les prévenir.
Une marche pacifique contre le cancer chez la femme a eu lieu le mercredi 25 octobre à Fomboni, et avait rassemblé les autorités de la santé à Mohéli, l'ACCF, des membres de différentes associations communautaires, l'Alliance française de Fomboni, ainsi que des volontaires. Dirigée par le gynécologue Dr Mohamed Ibrahim Boinariziki, cette marche avait pour but de sensibiliser la population de l'île sur le danger du cancer de l'utérus et du sein. Cet événement s'inscrit dans le cadre d'octobre rose, période dédiée à la sensibilisation contre le cancer et qui s'étend du 5 octobre au 5 novembre de chaque année.
La marche a débuté au siège de la société des hydrocarbures pour se terminer au parking de Salamani. « Le cancer du sein détecté tôt se soigne bien » ou encore « la mammographie est à prix accessible » tels sont les slogans brandis sur des banderoles roses par les participants vêtus de rose symbole de cette lutte. « Si vous avez plus de 45 ans, la mammographie c'est tous les 2 ans » peut-on encore lire sur ces banderoles.
Le gynécologue Dr Mohamed Ibrahim, principal orateur de l’événement a insisté sur les risques liés au cancer du sein mais aussi sur l'importance de la détection précoce de cette maladie et sur la prévention. « Pour s’épargner de cette maladie, à partir de 25 ans et plus, les femmes doivent pratiquer le frottis chaque troisième année. C'est ainsi qu'on peut découvrir à temps la maladie. Et on aura la chance de la traiter rapidement car on peut avoir les signes du cancer de l'utérus ou du sein sans être malade » a expliqué le gynécologue.
Il a également informé sur les facteurs favorisant le développement du cancer tels que la consommation d'alcool, une personne ayant des antécédents familiaux et le manque d’activités physiques. Il a également incité les hommes à s'investir dans la lutte contre le cancer. Cependant l'absence d’un centre de mammographie dans l’île reste un obstacle dans cette lutte puisque nombreuses sont des femmes à Mohéli qui sollicitent faire cet examen médical mais le déplacement à Moroni n’est pas à la portée de toutes le monde.
Riwad
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