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Le projet « Ruwa Mwana » a été lancé officiellement lundi dernier au PME de Mboueni à l’occasion de la célébration de la journée mondiale contre la poliomyélite par le Rotary. Ce projet financé par l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) et appuyé par la commission nationale des droits de l’Homme (CNDHL) vise à sensibiliser toutes les régions sur l’importance d’accoucher dans une maternité afin de renforcer la santé de la mère et de l’enfant, mais aussi de permettre l’enregistrement du nouveau-né dans les 30 jours suivant la naissance conformément à la nouvelle loi de l’état-civil.
Depuis la semaine dernière, une caravane de sensibilisation et de mobilisation communautaire pour l’enregistrement des naissances est menée à travers le projet « Ruwa Mwana », mis en œuvre par la commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) en partenariat avec l’organisation Art of développement spécialisée dans le changement social et comportemental, et financé par l’organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le projet Ruwa Mwana intervient dans la promotion de l’enregistrement des naissances et la protection de la santé mère-enfant.
Selon un document de presse, l’objectif est « le suivi par les femmes enceintes des huit consultations CPN, la promotion des accouchements en maternité, en toute sécurité, l’enregistrement de la naissance dans les 30 jours et les vaccinations de routine ». La majore du PME Nemata Saïd Adam a encouragé « les femmes à se présenter à l’hôpital dès la constatation de la grossesse. A l’hôpital, la femme enceinte peut avoir tous les soins nécessaires jusqu’à la naissance ». Pour Anissi Ibrahim de la CNDHL, « il s’agit d’un projet en quatre volets, qui protège des droits de la mère et de l’enfant ».
Représentant du Rotary club, Kader Irchad Barry s’en est réjoui. « Les sages-femmes présentes pour cette sensibilisation sont celles du partenariat avec le Rotary club de Moroni pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est important de préciser que la campagne a été animée par les sages-femmes qui se battent chaque jour pour assister celles qui donnent la vie ». Le projet veut d’ici le 20 novembre 2025, journée internationale des droits de l’enfant, sensibiliser les 17 régions du pays sur l’importance du respect des quatre composantes. Il veut renforcer la protection de la santé mère et enfant, de la grossesse à l’accouchement, en s’assurant que toute naissance soit enregistrée dans les 30 jours conformément à la nouvelle loi sur l’état-civil.
Kamal Gamal
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