La Gazette

des Comores

Un partenariat public-privé des établissements sanitaires en gestation

Un partenariat public-privé des établissements sanitaires en gestation © : HZK-LGDC

Pour promouvoir le secteur de la santé dans le pays, les autorités compétentes s’attèlent depuis hier 25 février pour la validation du statut des établissements des soins privés. Il était question d’approfondir les réflexions sur le renforcement du partenariat public-privé en vue de propulser une masse d'expertise pour mieux répondre aux difficultés liées à la santé publique.


Le ministère de la santé, des médecins généralistes et spécialistes, ainsi que des paramédicaux se sont réunis hier mardi dans la matinée pour débuter les travaux de validation du statut des établissements des soins publics-privés. Cet atelier organisé par le ministère de la santé a pour but d’étudier les projets portant application de certaines dispositions du corps de la santé relatives aux établissements de soins. Il permettra selon le secrétaire général du ministère de la santé de préciser un statut des établissements privés et de proposer des améliorations aux obstacles liés au domaine de la santé tels que les infrastructures, des problèmes d'électricité, d'eau et salariales.

Au cours de cette rencontre, plusieurs problèmes ont été soulevés par les participants. Parmi eux, l’état de santé de la femme. En effet selon les participants, la femme est de plus en plus victime des aléas sanitaires. C'est ainsi que le secrétaire général Jean Youssouf rassure que « le partenariat public-privé permettra aux femmes d'accéder à des soins de bonne qualité à proximité de leurs domiciles et contribuera à la baisse d'une mortalité précoce ». 

Selon lui, la facilitation d'accès aux médicaments, la multiplication des actions des ONG internationales et des acteurs nationaux ou internationaux du secteur de la santé ne suffisent pas à couvrir tous les besoins des malades. Dans ce contexte, Jean Youssouf loue les « actions menées par le gouvernement » pour aboutir au partenariat public-privé. « Il s'agit d'un moyen consenti pour résoudre les problèmes de santé publique et le développement social en associant les efforts publics et privés », devait poursuivre le numéro 2 du ministère de la santé.

Pour rappel, en 2015 un comité permanant de concertation du partenariat public-privé a vu le jour dans l'objectif d'envisager des solutions adéquates pour la santé publique. A travers ce comité, le pays a enregistré des résultats positifs dans trois domaines dont la communication entre secteur public-privé. « Cette réunion reflète en effet es orientations politiques nationales de santé d'ordre comptant effectuer des variations avec les bases de notation du gouvernement au titre du plan Comores émergents », conclut-il.

Kamal Gamal

 

 


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