La Gazette

des Comores

Trois questions au Dr Assanaly Abdoulanziz : “Tout peut revenir à la normale dans quelques semaines…”

Trois questions au Dr Assanaly Abdoulanziz : “Tout peut revenir à la normale dans quelques semaines…” © : HZK-LGDC

Le nombre des personnes contaminées à Mohéli a doublé, passant de 41 à 73 en seulement 24h. Le coordinateur chargé de la gestion de la covid-19 à Mohéli, Dr Assanaly Abdoulanziz appelle la population à respecter les mesures barrières.


Question : Le chef de l’État vient d’alléger les mesures barrières pendant que Mohéli vient de connaître un rebond de la pandémie. Comment trouvez-vous cette décision ?

 

Assanaly Abdoulanziz : Le discours du chef de l’État devait se tenir le samedi 19 décembre. C’est cette situation à Mohéli justement qui l’a retardé jusqu’au lundi 21. C’est pour vous dire que nous avons été impliqués dans la réflexion et les mesures à prendre. Nous devons apprendre à vivre avec le virus. Et comme les Comoriens étaient déjà fatigués, l’économie du pays doit être relancée. Nous avons ensemble pris cette décision d’alléger certaines contraintes tout en respectant scrupuleusement les mesures barrières. Ce n’est donc pas une décision unilatérale du président Azali Assoumani comme le pensent certaines personnes.

 

Question : Vous avez une capacité d’accueil très limitée dans votre site d’isolement au CHRI de Fomboni. Comment faites-vous pour les 73 cas recensés ces derniers jours ?

 

AA : Ce sont seulement les cas compliqués qui sont admis dans le site. Sur ces 73 cas, seuls 23 cas y étaient admis. Le reste, nous avons des équipes de suivi à leurs domiciles et nous procédons à des dépistages massifs dans des cas pareils. Dans ce travail, nous impliquons les agents de santé communautaires avec une équipe de dépistage. Jusqu’à maintenant rien n’est grave. Tout peut revenir à la normale dans quelques semaines à condition que la population respecte les mesures barrières.

 

Question : Comment expliquer le fait qu’un passager importe un cas de virus malgré les mesures prises aux frontières ?

 

AA : Vous savez, une présentation d’un certificat de test négatif est obligatoire dans tous les aéroports et ports mais des erreurs de machines peuvent se produire. Mais ce cas d’Afrique du Sud nous interpelle sur la nécessité de renforcer nos dispositifs dans nos frontières.

  

Rassemblés par Riwad

 


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