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Le neurochirurgien chinois Zhou QUING et le chirurgien du centre hospitalier national Mohamed Abdallah ont réussi à sauver la vie d'un jeune enfant de 2 ans. Malgré les risques de décès qu’elle présentait, l’intervention neurochirurgicale d’Elzad Saïd s’est bien déroulée et les médecins parlent d’une opération effectuée avec réussite.
Un enfant de deux ans est sauvé au centre hospitalier El-Maarouf. Elzad Said, originaire du village Mdjoiezi-Mboude a été gravement blessé après la chute d’une noix de coco sur la tête. Transporté dans un état très critique à l'hôpital, l’enfant aurait subi une intervention dans les meilleures des conditions. « Lorsqu’il est arrivé à l’hôpital, il avait perdu connaissance et il se trouve que cela s’est fait juste après le choc », a expliqué Zhou QUING médecin chinois du centre hospitalier d’El-Maarouf. Selon lui, les membres supérieurs ont été quasi paralysés car le cerveau était touché. « Il devait subir une intervention chirurgicale mais cette dernière présentait beaucoup de risques », précise-t-il. Pour le praticien, l’intervention n’était pas proportionnée à son âge.
« L'anesthésie était trop dangereux pour lui. Mais si on n’engageait pas l'opération, on allait le perdre. Alors on a du enlevé un morceau de chaire de sa tête pour le lui mettre au ventre comme greffe pour permettre la réaction des organes », explique-t-il. Zhou QUING annonce qu’après un mois ce morceau sera retiré et mis à sa place. Le praticien chinois fait savoir que si cette intervention a été une réussite c’est en partie grâce au chirurgien comorien du nom de Mohamed Abdillah. Du côté technique, le spécialiste chinois en neurochirurgie fait savoir qu’aucun problème cérébral du à ce choc ne se manifestera chez l’enfant. Après cette intervention, le père de l’enfant loue les efforts des médecins chinois et affirme que « notre hôpital peut faire ce que les autres hôpitaux font à l'extérieur ». « Vu l'état dans lequel était mon enfant, j'avais perdu espoir de le revoir en parfaite santé. Mais aujourd’hui je ne peux que remercier Dieu », se réjouit-il.
Après cette réussite, le directeur du centre hospitalier national, Nicolas Moussa Madi s’est félicité et a salué le professionnalisme des chirurgiens. Selon lui, cette dernière prouve que l’institution dispose du matériel et des compétences pour des interventions importantes. « Je tiens à faire comprendre à la population que nous continuons à améliorer les services », dit-il en annonçant qu’après le retour des praticiens en formation, l’hôpital aurait des spécialistes dans différents domaines. Nicolas Moussa Madi espère gagner la confiance de la population.
Après cette réussite, on ne peut que constater les efforts que fournissent les médecins du centre hospitalier national pour offrir aux malades et aux blessés la meilleure qualité de soins possibles.
Kamal Gamal
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