La Gazette

des Comores

Une clinique mobile offre des consultations gratuites aux femmes

Une clinique mobile offre des consultations gratuites aux femmes © : HZK-LGDC

La toute nouvelle clinique mobile offerte par le ministère de la santé, sillonne les villages de Mohéli pour consulter gratuitement les femmes, surtout celles qui portent une grossesse. Ce lundi 19 septembre, c'était le tour de Djoiezi où 18 femmes ont bénéficié d’une consultation prénatale et 3 autres pour la planification familiale. Cette nouveauté n’est pas sans effet psychologique. Une certaine psychose s'installe chez certains habitants du fait de voir une ambulance stationnée dans leurs quartiers pour des consultations médicales.


Depuis le début de ce mois de septembre, une équipe des agents de santé dirigés par madame Rassaenti Abdallah, sage femme d'État, parcourt les villes et villages à Mohéli pour des consultations  prénatales ou de planning familial. Après Nioumachoi, Ndrondroni, Ouallah et d’autres localités, ce lundi c'était le tour de Djoiezi, plus particulièrement dans  le quartier de Mrafeni. « Ici, nos consultations se focalisent sur les femmes enceintes et la planification familiale. On fait ces visites pour identifier les femmes enceintes. Mais des fois nous trouvons d'autres patients. Dans ce cas, nous les orientons vers d'autres médecins » explique la sage femme Rassaenti Abdallah.

Dans ce quartier, 21 femmes sont consultées gratuitement, dont 18 pour des visites prénatales et 3 autres pour des consultations sur la planification familiale. Un appareil d'échographie, des médicaments de base, tout y est dans cette clinique mobile pour des consultations dignes de ce nom. Selon cette Sage femme d'État, consulter gratuitement n'est pas le fruit du hasard. « Il y a des femmes enceintes qui ne savaient pas qu'elles portent une grossesse. D'autres le savaient mais il leur est difficile de connaître le nombre des semaines du fœtus. Ce qui est très dangereux pour la santé de la mère et celle de l'enfant. Avec l'échographie sur place tout est clair. Dans tous les cas maintenant elles vont suivre convenablement l'évolution de leur grossesse » rassure-t-elle. « Nous sommes très heureux car en cette période de crise économique, il est difficile de payer 10.000 fc pour se faire consulter chez un échographe car c’est très cher. Or ici on ne paye rien » se réjouit Djaouriya Boura mère leader à Djoiezi.

Cependant, dans certaines localités, la population est un peu réticente pour cette clinique mobile, car pour eux la présence d'une ambulance dans un quartier est synonyme d'un malheur. Une psychose qui s'est installée insidieusement depuis la période de la covid-19.

Riwad

 


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