Le centre hospitalier national d’El-Maarouf a procédé hier 19 décembre, à une cérémonie de remise d’attestations dans l’objectif d’honorer sept agents de santé partant à la retraite. Ils sont des paramédicaux, des médecins et des infirmiers.
Après avoir longuement servi la nation dans le domaine sanitaire et médical, Mahamoud Abdallah, Mohamed Abdou El-Aniou, Mohamed Adam, Issa Abdou, Mariama Abdou Ali et Samia Daouda ont été honorés hier par la direction générale du centre hospitalier national. Cette dernière a décidé dernièrement d’initier un projet visant à vénérer les paramédicaux, les médecins et les infirmiers admis à l’âge de la retraite. Cette initiative a débuté hier par les honneurs accordés aux sept agents fonctionnaires cités précédemment.
Une initiative que le directeur du centre hospitalier El-Marrouf a tenu à saluer. « A cette date, nous procédons à la remise des certificats de retraite aux fonctionnaires qui ont servi tant de laurier dans ce milieu de santé avec autant de courage et de détermination. C’est à titre de reconnaissance que ce geste est fait pour honorer les efforts fournis par nos ainés arrivés à la porte de la retraite. Ceci est également un engagement que le centre hospitalier se fixe pour ajuster la structure hospitalière et une façon d’encourager le personnel à fournir un service de qualité pour que chacun puisse avoir le même mérite au moment de sa retraite », avance M’madi Taki Nicolas. Sur cette question de retraite, l’hôpital national d’El-Maarouf veut voir ses agents partir à la retraite à l’âge de 65 ans.
Marqué par les ovations des uns et des autres, le docteur Issa Abdou a rappelé son parcours devant un public convaincu de sa dignité dans ses services. « Depuis 1973, j’ai commencé ma carrière dans le domaine de la santé. J’ai consenti mon savoir faire au service de la nation pendant 30 longues années. J’ai également consacré une partie de ma jeunesse au service de cet hôpital au titre du directeur général. Et personne ne peut m’accuser d’ignominie ou d’abus de confiance quand j’étais à son service. Donc je mérite enfin cet honneur que vous me faites », se réjouit-il. Et de rappeler que les chiens ne font pas des chats. « Une telle initiative aurait dû être lancée par Ali M’madi Taki (paix à son âme) mais son fils actuellement dirigeant de ce centre suit les pas de son géniteur. Ainsi je me sens honoré ainsi que mes collègues. Par là nous souhaitons la pérennisation de ce projet », conclut-il.
Kamal Gamal
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