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Le Centre hospitalier de référence insulaire (CHRI) de Fomboni a tenu sa réunion annuelle de fin d’année la semaine dernière. C'était l'occasion de présenter le bilan des activités de l’année précédente et de prendre des mesures pour l'année suivante. Plusieurs points ont été abordés. Sur le plan de l’accueil et de la ponctualité, une tolérance zéro a été annoncée pour cette année 2025.
Les médecins chefs, les majors de service, le comité d’administration, le comité de direction, le comité d’hygiène et de conditions de travail, ainsi que le comité qui régit le personnel soignant, étaient tous réunis au CHRI de Fomboni le mercredi précédent pour présenter le bilan des activités de l’année dernière. Trois volets essentiels ont été abordés, notamment celui de l’accueil. Selon le directeur Mohamed Assane, l’hôpital de référence insulaire souhaite améliorer davantage la qualité de l'accueil.
« Les spécialistes en communication nous disent qu'un homme bien accueilli en informe trois autres, alors qu'un homme mal accueilli divulgue cette information auprès de 33 personnes », soutient le directeur. Il ajoute que l’accueil est directement lié à la ponctualité. Pour Mohamed Assane, le personnel de cet établissement est régi par les normes et règles du ministère de la Fonction publique. « Nous nous sommes mis d’accord qu'à partir du 2 janvier 2025, il y aura tolérance zéro. Les horaires de travail doivent être scrupuleusement respectés, sous peine de sanctions disciplinaires », a-t-il rassuré.
Ce serait un soulagement pour les patients si la question des retards des médecins et des paramédicaux trouvait une solution dans cet établissement de soins publics. Cette mesure semble être respectée, car ce lundi matin, une infirmière se précipitait pour prendre un taxi avant 7 heures 30 afin de se rendre au CHRI de Fomboni, demandant au chauffeur d’accélérer. « À présent, on nous exige d'être au boulot à l’heure », s'explique-t-elle. Le deuxième volet concerne des données statistiques sur les réalisations effectuées. La troisième phase a touché au côté financier, où la transparence, selon le directeur, était au rendez-vous.
Riwad
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