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Le Ministère de la santé à travers avec le projet COMPASS a convié mercredi dernier à Fomboni, les prêcheurs de différentes localités de Mohéli à un atelier de formation. C’est pour favoriser l'allaitement maternel afin de renforcer la santé nutritionnelle de l'enfant, mais aussi d'atteindre les objectifs fixés par l'Union africaine. Le cas des Comores est très alarmant.
Un atelier de sensibilisation sur le processus d’allaitement maternel s’est tenu à la salle multifonctionnelle de Fomboni mercredi dernier. Il a regroupé les prêcheurs de différentes localités de l'île ainsi que les agents nutritionnels. L'objectif est de sensibiliser d'avantage les prêcheurs en vue de les impliquer dans ce processus afin de favoriser la santé nutritionnelle de l'enfant. Car il est constaté par les spécialistes que de nombreuses femmes dans le pays n'allaitent pas convenablement leurs enfants. Ce qui compromet la croissance de l'enfant mais aussi favorise certaines maladies nutritionnelles, un fléau majeur selon les responsables chargés du bien-être de l'enfant.
A en croire les responsables du Ministère de la santé, aux Comores en termes de taux de l'allaitement maternel, le pays enregistre un taux de 22,6% lequel est très inférieur par rapport aux objectifs fixé par l'Union Africaine. « En tant que pays membre de l'UA, nous devons faire beaucoup d’efforts pour atteindre au moins les 50%, taux moyen fixé par cette organisation. Malheureusement en 2022, on se trouvait à 22,6%. Nous devons déployer beaucoup d’efforts pour atteindre ce taux et seul le ministère de la santé n'arrivera jamais à le faire » interpelle Fatima Hadji, responsable nationale de la nutrition au Ministère de la santé. Et elle de lancer un appel à toutes les femmes en situation d'allaitement de privilégier le lait maternel pour leur bien-être et celui de l'enfant. Il est donc recommandé d’allaiter le bébé au moins 8 fois toutes les 24 heures.
Riwad
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