Les différents acteurs multisectoriels impliqués dans le règlement sanitaire international (RSI) étaient invités à la salle multifonctionnelle de Fomboni à travailler pendant 5 jours sur ce document adopté en 2005 par 196 pays dont l’Union des Comores. La mise en œuvre de ce RSI a débuté en 2007 dans plusieurs pays, cependant les Comores accusent du retard, d’où l’objet de cet atelier de vulgarisation.
Après Ngazidja et Ndzouani, c'est au tour de Mwali d'accueillir la formation des acteurs impliqués dans le Règlement Sanitaire International (RSI). Selon Dr Naouirou M’hadji, le point focal national du RSI, la majorité des participants ne connaissent pas ce document, ni ce qu'on attend d'eux à son sujet. Cet atelier s'est tenu du 27 novembre au 1er décembre 2024 à la salle multifonctionnelle de Fomboni. Les différents acteurs multisectoriels ont été appelés à s'imprégner des notions liées au RSI, un document juridique contraignant pour les pays signataires.
Ce document, selon Dr Naouirou, a pour but de diminuer les restrictions inutiles et de faciliter les trafics commerciaux internationaux. Différents exercices permettant de mieux assimiler le modèle RSI à travers une pédagogie simple, ont été proposés pour attirer l’attention des apprenants notamment sur une mise en situation pratique nécessitant l’alerte à l’OMS. Tous ces exercices doivent aboutir à l’élaboration d’un rapport annuel qui sera soumis à l’OMS pour une urgence de santé de portée internationale. 35 indicateurs ont été notés de 1 à 5 sur 15 capacités de 19 domaines différentes.
Le formateur a insisté sur le fait que cette formation a pour objectif d’utiliser benchmark un outil initié par l’OMS. « Nous avons pu identifier des répondants dans chaque secteur en ce qui concerne la mise en œuvre du RSI. À présent, nous formons les participants afin que chacun puisse comprendre ce qu'est le RSI et quel rôle, il doit jouer pour contribuer à freiner la propagation internationale de certaines maladies ou épidémies. Cela passe par le renforcement du système de surveillance, qu'il soit au niveau frontalier ou dans le cadre des surveillances de routine. Nous devons améliorer notre capacité de réponse », a conclu Dr Naouirou M’hadji.
Riwad
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