L’Agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (ANAMEV) a organisé la semaine dernière une formation d'une journée à l'hôtel Fardel sur la pharmacovigilance. Le personnel de santé ainsi que des pharmaciens qui ont pris part à cette formation ont été sensibilisés à notifier les effets indésirables liés à la prise des médicaments sans ordonnance médicale.
La pharmacovigilance, qui a pour but de détecter le plus rapidement possible les effets indésirables suspectés des médicaments mis sur le marché, pour améliorer la sécurité du patient et de mettre en place un plan de gestion de risque, a fait l'objet d'une formation le mardi dernier à l'hôtel Faradel de Fomboni à Mohéli. Organisée par l'Agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (ANAMEV) en partenariat avec l'Organisation Mondiale de la Santé, la formation a vu la participation de plusieurs professionnels de santé dont des agents de différents districts sanitaires de l'île et des pharmaciens. Il s'agit de sensibiliser ces paramédicaux sur le danger d’une prescription médicale n’émanant pas d’un professionnel de santé, mais aussi de les mettre en garde sur la circulation des médicaments contrefaits dans le marché et qui sont considérés, selon les spécialistes du domaine, comme un danger public chez les consommateurs.
Selon Dr Assoumani Mahmoud, chef du département de la réglementation pharmaceutique de l'ANAMEV, le personnel de santé ayant pris part à l’atelier devront comprendre que chaque médicament a un effet indésirable. Et pour assurer la sécurité des patients il importe de savoir qu’à chaque fois qu’un malade prend un médicament qui provoque chez lui un effet indésirable, il doit revenir auprès du médecin, pharmacien ou des paramédicaux pour lui notifier ce qui lui arrive.
Le problème devra ensuite être signalé au département de la pharmacovigilance de l’ANAMEV. S’il s’avère qu’il s’agit d’un effet indésirable grave, selon les responsables de cette institution, il y a un protocole à suivre auprès de l'ANAMEV qui pourrait aller jusqu'à alerter l'industrie qui a fabriqué le médicament sur ce que ce médicament a causé chez un tel patient de notre pays. Cet atelier, selon eux, est plus que nécessaire dans la mesure où bon nombre de citoyens prennent des médicaments sans ordonnance et parfois de mauvaise qualité.
Riwad
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