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Lors d'une rencontre avec la presse le 26 juin dernier, le docteur Ibrahim Djabir a alerté l’opinion contre toute tentative de grands rassemblements liés aux festivités de mariage ou autres cérémonies religieuses ou culturelles avant que le pays n’atteigne l'immunité collective contre la civid-19. Il appelle la population à accepter volontairement la vaccination pour que la vie reprenne son cours.
Selon les scientifiques, l'immunité collective est une propriété que possèdent certains êtres vivants leur permettant ne pas contracter à nouveau la maladie ou de contracter sans gravité une maladie contre laquelle ils ont été vaccinés. C'est cette immunité de groupe que préconise le docteur Ibrahim Djabir avant de reprendre nos activités habituelles de rassemblement telles que les mariages. « Vu la situation sanitaire actuelle, le président a ordonné la réouverture des mosquées uniquement pour la prière. Mais certains organisent des cérémonies religieuses (Daïra) à la mosquée. D'autres réclament la reprise des activités liées aux mariages. Et peu d'individus se soucient des mesures barrières alors que la maladie est toujours active parmi nous », avance-t-il.
Ce dernier montre que de tels événements peuvent avoir lieu lorsque la population atteindra une immunité collective. « On ne peut atteindre cet objectif que lorsque la population sera vaccinée à 60%. Lors de la première couverture vaccinale, la population est vaccinée à 7%. Donc vous constatez que c'est peu en termes d'immunité collective pour penser aux mariages. En tout cas on compte se lancer dans la deuxième campagne de vaccination le 14 juillet prochain », annonce-t-il, avant d’ajouter « il faut que la population accepte de se vacciner massivement pour que nous puissions atteindre 74% d'immunité d'ici décembre, pour que 2022 soit une année sans Covid-19 ».
Devant la presse, le Dr Djabir a rappelé que la vaccination est gratuite dans tous les districts sanitaires et de saluer les efforts fournis par le gouvernement dans cette période pandémique. « Le pays a bénéficié de 300 000 doses de Sinopharm et ce dernier est validé par l'organisation mondiale de la Santé (OMS). Et puisqu'il faut parler net, ce vaccin a des effets secondaires mais moins graves, des maux de tête, sommeil et d'autres. C'est un vaccin qui n'est pas vraiment curatif mais préventif. C'est pour cette raison que nous appelons la population à la vaccination ». « Personne ne sera forcé de se vacciner contre son gré, mais tout le monde a besoin que la vie reprenne son cours et que toute sorte d'activité soit autorisée mais rien de cela ne peut se faire sans que la population atteigne l'immunité collective. Et c'est par la vaccination qu'on peut arriver à ce stade », conclut-il.
Kamal Gamal
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