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Après 4 mois de lutte contre le choléra à Mohéli, le coordinateur insulaire Dr Hassanaly Abdoulanziz vient d’annoncer, lors d’une conférence de presse vendredi dernier, la fin de l’épidémie. Néanmoins, en cette période des vacances avec toutes les festivités qui vont avec, Dr Abdoulanziz appelle la population à redoubler d’efforts sur les mesures d’hygiène afin d’éviter une résurgence de la maladie.
« Cela fait un mois et demi qu’aucun cas de choléra n’a été déclaré à Mohéli », a annoncé le coordinateur de lutte contre cette épidémie, Dr Hassanaly Abdoulanziz lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 16 août 2024 à sa Clinique à Fomboni. « Ceci indique la fin de la maladie qui a sévi dans l’île pendant 4 mois (du mois de mars au mois de juillet) même si ce sont les autorités compétentes qui viendront l’annoncer officiellement », a-t-il précisé. Et ce, grâce aux efforts de tout le monde, dit-il, en commençant par les autorités de l’État depuis l’annonce officielle le 2 février de la maladie dans le pays, le gouvernorat, les préfectures et les mairies pour leur implication sans faille.
Après avoir remercié les medias pour le rôle qu’ils ont joué dans cette lutte, Dr Abdoulanziz a adressé ses vifs remerciements aux partenaires à la santé notamment le projet COMPASS, l’OMS et Médecins sans frontière pour leur engagement mais surtout à la population pour leur coopération sans laquelle « ces résultats ne seraient pas atteints surtout lors de la campagne de vaccination » a-t-il reconnu.
En effet, sur 57.457 personnes ciblées pour la vaccination contre le choléra, 42.141 personnes ont pu être vaccinées à Mohéli soit un taux de couverture de 73,34%. C’est une immunité de 6 mois, selon Dr Abdoulanziz, qui va permettre d’éradiquer complètement la maladie dans l’île et dans le pays. Néanmoins, le coordinateur a appelé la population à multiplier les efforts sur les mesures d’hygiène. « Pendant cette période des vacances, où les festivités organisées pour les mariages et qui s’accompagnent régulièrement des repas collectifs, le risque d’avoir un rebondissement des cas est élevé », souligne celui qui appelle à la vigilance.
Riwad
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