La Fédération des clubs anti-Sida vient d’organiser avec le Fonds des Nations Unies pour la population un atelier de cinq jours regroupant une trentaine de jeunes locaux, résolus à se battre pour la santé et le bien-être du genre. Cette formation porte sur deux thèmes importants, à savoir les violences faite aux femmes et aux enfants et la santé sexuelle et reproductive des jeunes.
Les proportions inquiétantes que prennent les violences faites aux femmes et aux enfants dans le pays ont poussé les plateformes pour la protection de l’enfant à se mobiliser pour barrer la route aux crimes de sexe considérés par les autorités sanitaires comme une maladie « aussi grave que la covid-19 ». C’est ainsi que des jeunes engagés réunis autour de la fédération des clubs anti-Sida (FCAS) organise avec le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), un atelier sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes et les violences basées sur le genre.
Mamadou Boina Maecha, représentant l’Unfpa a précisé que les associations et les ONG jouent un rôle déterminant dans la lutte contre les VIH mais également sur la lutte contre les violences basées sur le genre. « La violence basée sur le genre a pris de l’ampleur dans notre pays surtout dans cette période de covid-19. Raison pour laquelle on explique sans détour aux jeunes de quoi il s’agit, et les initier à cette thématique qui doit faire l’objet de discussions durant cet atelier », déclare-t-il.
Ainsi, l’atelier doit au bout de cinq jours (démarré hier jeudi 3 septembre, Ndlr) dégager des procédés visant à changer le comportement des jeunes adolescents vis-à-vis de la sexualité et de la santé de la reproduction, à les ramener à voir la vie sous un autre angle. Pour cela le représentant de l’Unfpa estime que les jeunes devront être les solutions au problème de ce pays et que toutes recommandations et critiques issues de l’atelier seront prises en considération lors de leur prochaine programmation.
Pour la présidente de la Fcas, le principe est de mettre une croix sur les grossesses non désirées ou précoces, ainsi que sur les comportements irresponsables des jeunes. Elle sollicite en retour l’ouverture d’un centre d’écoute et de conseil qui réunira des jeunes capables de comprendre les enjeux de cette problématique et les conséquences liées pour concevoir des solutions. « Nous avons des défis à relever. Mais ma satisfaction est l’engagement des jeunes dans des combats comme celui-ci », a réagi pour sa part Maissara Ahamada, commissaire au genre, laquelle assure à ces jeunes le soutien total des autorités.
Kamal Gamal
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